Paroles de sagesse

L’amour et la compassion du Messager pour sa communauté Dieu dit à ce propos: «Voilà qu’il vous est venu un Messager de votre propre race. Il lui coûte de vous voir peiner. Il veille jalousement à votre sauvegarde et est plein de compassion et de miséricorde pour les croyants». Le prophète dit: «chaque prophète avait un vœu exaucé qui fut exaucé de son vivant, et j’ai épargné mon vœu pour intercéder en faveur de ma communauté au jour du jugement …»Quand il se prosternait il priait: «ma communauté, ma communauté: o le Pardonneur». Au Tâif, les polythéistes l’on malmené et ont envoyé leurs enfants pour lui jeter des pierres… Il s’arrêta (paix et salut sur lui) les pieds en sang pour prier Dieu, l’ange des montagnes s’adresse à lui en disant: «Dieu m’envoie pour te dire: si tu veux, je les engloutis en écrasant les montagnes sur eux…» Et le prophète paix et salut sur lui répond alors: «Je souhaite plutôt que Dieu fasse sortir de leurs reins (progéniture) ceux qui adoreront Dieu, l’Unique, sans rien Lui associer». El l’ange réplique: «Allah a raison de t’appeler le miséricordieux plein de compassion»Son humilité Le prophète fut invité par l’ange pour avoir en plus de sa station chez Allah les richesses de ce monde (un prophète roi comme Salomon) il choisit la servitude et dit : je ne mange pas un jour pour que je Te prie et je mange à ma faim un jour et je Te loue…. Il veillait les nuits jusqu’à ce que ses pieds s’infectent (s’abîment), son épouse Aïcha le voyant dans ces états lui dit un jour: «tu fais tout cela alors que Dieu t’a pardonné tout et a élevé ta station…» Il répondit: «Ne doit je pas être alors un serviteur reconnaissant». Aïcha, Al-Hasan et Abou Said rapportent, avec quelques variantes dans leur description, que dans sa maison, il était au service des siens: il triait et raccommodait ses vêtements, trayait sa chèvre, arrangeait ses souliers, se chargeait de ses affaires personnelles, aidait à nettoyer la maison, attachait le chameau et lui donnait du fourrage, mangeait avec les serviteurs, préparait la pâte avec eux et faisait les courses. Un jour, un homme vint le rencontrer, mais dès qu’il le vit, il se mit à trembler de tous ses membres, le prophète (paix et salut sur lui) lui dit alors d’un ton humble et rassurant: «Calme-toi, je ne suis point un roi, je ne suis que l’enfant d’une femme de Quraysh qui mangeait de la viande sèche».