Algérie

Paris veut récupérer la première place



Paris veut récupérer la première place
François Hollande reçu par Abdelaziz Bouteflika (photo archive)Une dizaine de ministres français ont visité l'Algérie en une année.Les relations entre l'Algérie et la France ont enregistré une avancée remarquable ces derniers mois dans plusieurs domaines d'activité: éducation nationale, agriculture, industrie, sécurité, santé, diplomatie, intérieur et collectivités locales... mais reste loin des aspirations des deux pays. Moins d'un an après la visite de travail du président français, François Hollande, en Algérie, c'est son Premier ministre Manuel Valls qui est attendu aujourd'hui à Alger pour discuter les possibilités de booster les relations économiques entre les deux pays.Cette visite est précédée par celle d'une dizaine de responsables politiques français, qui ont fait le déplacement à Alger pour mettre, à nouveau, à l'honneur la densité des liens entre les deux pays.Pour les responsables des deux pays, ces rencontres marqueront une nouvelle étape de la relation, déjà très dense, nouée entre l'Algérie et la France, mais également une occasion de discussions approfondies destinées à renforcer encore les partenariats économiques.Pour cela, le renforcement de la coopération entre les deux parties est devenue, beaucoup, plus nécessaire pour les Français que pour les Algériens. Ce qui explique d'une part les visites successives des responsables politiques français en Algérie. Pour les responsables algériens comme français, l'heure est à la discussion et la concertation sur l'éventualité du lancement de nouveaux projets de partenariat, dans le cadre de la commission interministérielle de haut niveau. Du côté français, ces visites vont peut-être transformer cette relation en un partenariat privilégié, notamment avec le recul de la part de la France dans les échanges économiques avec l'Algérie, en cédant sa première place de partenaire économique à la Chine, ce qui est le résultat de la politique économique du gouvernement qui a décidé de diversifier ses programmes de partenariat avec d'autres pays que la France.En trois mois, pas moins de quatre ministres français ont fait des déplacements à Alger, M. Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement. Une dizaine d'accords devraient être signés, notamment dans la santé, l'agroalimentaire et les énergies renouvelables, sans oublier l'éventuelle finalisation de l'implantation d'une usine de Peugeot dans la région d'Oran.Ces visites ne portent pas seulement sur le domaine économique, mais elles sont élargies à d'autres secteurs d'activité comme le secteur de l'éducation et de l'enseignement supérieur, Najat Valaude Belkacem qui va accompagner encore le Premier ministre français, celle qui a déjà visité l'Algérie le mois d'octobre dernier, et avait signé des accords de partenariat avec le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur, portant sur la formation et l'échange des expériences des cadres des pays.


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