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Parcours du combattant



Parcours du combattant
Avant d'entrer à la Maison-Blanche, Donald Trump doit surmonter dix semaines d'interrègne. Contrairement à la plupart des passations de pouvoir précédentes, les risques sont ici assez considérables.Au pire, le Président élu peut être assassiné : les menaces de mort proférées à son encontre ne relèvent pas toutes de la plaisanterie. La «révolution de couleur» que Soros met en scène ces jours-ci avec des moyens financiers et «humains» presque illimités, ne doit pas non plus être négligée. Il est probable que quelque chose de massif soit en cours de préparation pour le 20 janvier. Si Trump mobilise ses partisans pour y faire face, il y aura certainement des affrontements violents et peut-être même sanglants. Clinton et Obama pourraient, en quelques phrases, calmer les esprits, mais ce n'est évidemment pas le but de la manœuvre. Jusqu'à présent, on laisse faire Soros quand on ne nie pas tout simplement qu'il soit actif (on crie au «conspirationnisme»). Toujours est-il qu'une provocation est toujours possible, pour voler l'élection a posteriori et enterrer les «espoirs» de changement. Le coup de force peut aussi se produire au niveau des grands électeurs. Autre risque : l'équipe dont va s'entourer Trump pour gouverner (conseillers, experts, ministres), peut être composée de gens qui ne tarderont pas à retourner leur veste ou, au minimum, pousseront le Président à expurger son programme de tout ce qui déplaît à ses adversaires. Qu'il le veuille ou non, Trump doit puiser, au moins en partie, dans le réservoir de politiciens professionnels qui existe à Washington. Il est plus facile de dominer un débat aux primaires républicaines, contre des adversaires tous plus nuls les uns que les autres, que de mettre sur pied une administration d'outsiders dignes de confiance. Les professionnels de la politique, comme par exemple les 240 députés républicains à la Chambre des Représentants, sont beaucoup plus exposés et plus sensibles aux pressions anti-Trump de l'establishment. Elus pour deux ans, ils auront très vite une seule chose en tête : leur réélection. Au plus tard au bout d'un an, leur engagement en faveur de l'agenda présidentiel risque de devenir aléatoire, en supposant qu'il ne le soit pas dès le départ. S'il veut réaliser son programme ne serait-ce qu'en partie, Trump doit donc faire son parcours du combattant seul face à la caste politique et médiatique traditionnelle, sans autre soutien que ses électeurs... qui le lâcheront s'il ne tient (trop) ses promesses. «Plus le mensonge est gros, mieux il passe» (Goebbels).
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