Algérie - Cheikh El Hasnaoui

Parcours de Cheikh el Hasnaoui



Parcours de Cheikh el Hasnaoui
(Né en 1910). Grand interprète de chaâbi.
De son vrai nom Mohamed Khelouat, Cheikh el Hasnaoui naquit le 23 juillet 1910 au hameau de Taâzibt, village de Thadarit Tamokrant, arch des Hasnaouis, à une dizaine de kilomètres au Sud de la ville de Tizi-ouzou. Adopté par la famille Amar Kzedri, pêcheur de son état après la mort de sa mère originaire de Naciria, alors qu’il n’avait que deux ans suivie de celle de son père, l’enfant grandit dans le climat de la culture des zaouïas, puis des cafés chantants Il aima passionnément Fatma, une fille des Béni Zmenzer à tel point que ne pouvant plus supporter sa solitude, il dut quitter le village natal vers 1930, pour Alger où il fut embauché dans un travail de nuit sur les quais. Il habite rue Mogador, à la Casbah et fréquente Hadj el Anka et la génération des « Goumens ». Sa première chanson A yemma, yemma, une complainte de déracinés, composée à Alger, date de 1935/36.1937, à l’orée de la seconde guerre mondiale, Hasnaoui est en France, à Paris dans le quinzième. De 1939 jusqu’au début des années 50, avant le déclenchement du 1er novembre 1954, il produit l’essentiel de son répertorie composé de 29 chansons en kabyle et de 17 en arabe. De 1954 à 1962, cheikh el Hasnaoui, à l’instar de tous les artistes de l’émigration, ne fit aucun enregistrement, le FLN n’exigeant d’eux que des chants patriotiques. Il reprit cependant en 1958, chez Odeon à compte d’auteur, la célèbre chanson « maison blanche » dont la première version date de 1947. Beaucoup d’autres textes chantés ont été remaniés. Sur le plan musical, ses chansons sont brèves et n’ont pas d’Istikhbar vocal, variées dans l’alternance texte/musique riches de tout les rythmes du chaâbi, en particulier la rumba Tqil de Hommage à la femme, Ya Zahia ou Bnet Essohba ou encore Asmi nela di guurdan, elle reste pour beaucoup de mélomanes avertis, inimitables dans leur genre. En 1968, il enregistre deux 45 T en arabe. Il quitte définitivement la scène musicale après ces enregistrements. Résidant à Nice, rue de Belgique, où il vit avec Denise une française, il n’a pas eu d’enfants. Il voulait revoir l’ Algérie à l’occasion de l’enterrement en 1968 de son ami Kaddour Cherchalli (alias Abdelkader Bouhraoua), un virtuose du banjo dans les années 50, mais son désir ne réalisa pas.

انا اسيا من تونس اريد التعرف
lahmeri assia - sousou - tlemcen, Algérie

13/11/2011 - 22123

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