Algérie

Parc animalier : unique loisir à Djelfa !



Les activités artistiques et culturelles sont complètement en dormance et rien n’indique que le réveil va enfin sonner, même pas un semblant de vie associative propre à l’été, comme cela est annoncé en fanfare dans le reste du pays !

Jadis, alors que les moyens étaient limités, la population était chaque été littéralement choyée par un train spectaculaire de manifestations de danses populaires, de musiques et de théâtre, de rencontres sportives, etc. En tout cas, les nuits étaient bruyantes. Exceptionnellement cette année, la capitale de la steppe est comme frappée d’une torpeur incompréhensible, et cet été 2006 aura été certainement le plus indigent en loisirs et en veillées collectives, que ceux qui l’ont précédé. Mais fort heureusement pour les familles, le palliatif existe, du moins la journée. Dans le massif forestier de Djelfa, situé dans le piémont sud de l’Atlas saharien, s’étale sur près de 17 kilomètres une réserve de chasse de 32 000 ha plantés de pins d’Alep et de chênes verts. Du haut du poste de vigie destiné à l’observation du comportement de la faune, l’air est vivifiant, le paysage est imprenable et le climat est semi-aride à tendance froide avec une pluviosité qui varie entre 200 et 400 mm. On y trouve essentiellement du gibier sédentaire et migrateur, la perdrix et le lièvre, la caille des blés, le pigeon ramier, la tourterelle des bois, des prédateurs comme le chacal et le renard et enfin, la gazelle de cuvier et la genette. De ce site merveilleux qui favorise l’équilibre du biotope par l’association de la faune et de la flore pour une régulation du capital cynégétique, émerge un mirifique parc animalier renfermant des espèces sauvages à poil et à plumes en captivité tels le mouflon à manchettes, la gazelle dorcas, le cerf daim, l’emeu, la chèvre naine, le faon bleu, les faisans communs et ténébreux, le canard colvert, la caille du Japon, la poule naine, le pigeon paon, etc. Ce parc accueillera bientôt un écomusée dans le cadre de sa mission scientifique grâce à un concours zimbabwéen. Bien que modestement, il offre néanmoins quelques loisirs et la détente aux moments de liberté. A peine une année depuis qu’il a vu le jour, les familles y affluent déjà pour arpenter ses chemins pavés, au milieu d’animaux en cages, autrefois visibles seulement sur les écrans de télévision. Côté dérivatif, c’est toujours ça de gagné que de se laisser absorber par ses lectures préférées à l’ombre des arbres ou se prélasser au soleil le temps d’un bronzage ou encore sombrer carrément dans le farniente ! Les enfants jouissent d’aires de jeux plantés de toboggans et de balançoires non loin de tables et de bancs aménagés pour la désaltération. Ce parc qui renferme 10 enclos pour le gros gibier, 27 volières, une singerie et une mare d’eau artificielle pour les anatidés est à voir quand même.

 


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