J'ai le sentiment que dire tout le bien qu'on en pense ' oui la fête, oui la joie, oui ! ' irait de pair avec l'expression d'un profond trouble.
Qu'on s'entende bien : non seulement je n'ai rien contre le Panaf mais, bien au contraire, j'y souscris largement.J'ai le sentiment que dire tout le bien qu'on en pense ' oui la fête, oui la joie, oui ! ' irait de pair avec l'expression d'un profond trouble. Qu'on s'entende bien : non seulement je n'ai rien contre le Panaf mais, bien au contraire, j'y souscris largement.Est-ce que je me sens Africain ' Mais oui, chaque jour qui passe. Mais encore 'Un festival de dimension continentale. Ok. La programmation ' Ok. Concerts, expos, colloque, etc. Les couacs ici ou là ' Pas bien grave, nul n'est parfait et puis après toutes ces années de vaches maigres, de violences et de souffrances, c'est déjà beaucoup.Il suffit, en ces soirées caniculaires, de faire un tour en ville pour s'en rendre compte : à défaut d'être heureux, les gens sont contents de toutes ces animations musicales, ils réinvestissent la rue, les places, les nuits s'allongent. Jusqu'ici tout va bien. Un peu de douceur ne fait jamais de mal et au fond, célébrer l'Afrique de cette manière, c'est un prétexte, un très beau prétexte, d'abord pour tenter de nous réconcilier avec nous-mêmes.Alors quoi ' Je n'arrive tout simplement pas à parler de ce qui va et surtout de ce qui ne va pas. J'ai le sentiment que dire tout le bien qu'on en pense ' oui la fête, oui la joie, oui ! ' irait de pair avec l'expression d'un profond trouble. Comme l'écrit Kafka (qui aurait pu être Africain) : « Il nous incombe de faire le négatif, le positif nous est déjà donné. » Il en va ainsi pour ma génération, partagée entre une rare et factice légèreté et un désarroi permanent : envie de s'abandonner à l'insouciance, impuissance face au désastre, face aux questions sans réponse.Mais pour les générations qui nous suivent, pour ceux qui ont vingt ans aujourd'hui, l'Afrique n'existe pas.Pour ces générations, abîmées qu'elles sont par l'histoire, entre ennui et désolation, seuls existent la rage, le désir de vivre pleinement, sans le poids du passé, sans la hantise de l'avenir : au présent. Simplement. Et cette tâche paraît, aujourd'hui, insurmontable. Surtout en Afrique. Mais bon, on va pas chicaner, non '
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Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com