Algérie

Oxford Business group




Une étude pour l?économie algérienne Le groupe s?apprête à entamer, dans les prochains jours, une étude approfondie sur l?environnement économique et financier algérien. Une équipe composée de six experts internationaux, auxquels seront associés des spécialistes algériens, effectuera, sur six mois, des recherches et des études afin d?éclaircir l?environnement économique et financier du pays. Dans ce but, une première rencontre de prise de contact avec des spécialistes algériens s?est tenue, hier, au siège de la Chambre du commerce et de l?industrie (CACI), Alger. Selon la première responsable d?Oxford Business Group, Karine Loëhman, les travaux de cette équipe seront sanctionnés par la rédaction d?un rapport sur les réformes et les perspectives de l?économie algérienne. Rapport qui sera rendu public en octobre 2005. « Emerging Algeria 2006 sera publié en octobre prochain et distribué en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Il sera considéré comme le guide économique le plus complet et le plus précis sur l?économie du pays », a déclaré Karine Loëhman. Pour mener cette étude, le groupe Oxford s?est associé avec le bureau d?études international spécialisé dans l?audit et l?accompagnement de l?investissement, KPMG Algérie, et la Chambre du commerce américaine en Algérie ainsi que le groupe Strategica que préside l?expert Lachemi Siagh. Pour l?oratrice, les pays émergents, notamment le monde arabe, ont des difficultés de mettre en avant des indicateurs et des chiffres fiables. Plusieurs études, a-t-il affirmé, ont été faites par des organismes étrangers, « mais ces dernières ne reflètent pas la réalité algérienne ». C?est la raison d?ailleurs qui a amené KPMG Algérie et Oxford à penser à une telle étude simplifiant les données de l?économie algérienne aux investisseurs étrangers. « Nous voulons faire une étude sur le terrain. Nous sommes là pour faire comprendre la réalité algérienne et les réformes économiques et financières qui y sont engagées », a lancé notre interlocutrice. Le groupe veut ainsi se constituer comme un intermédiaire entre les investisseurs étrangers et l?Algérie. « Il y a beaucoup d?investisseurs installés en Tunisie et au Maroc intéressés par le marché algérien », a confirmé Karine Loëhman. Par ailleurs, en dépit des « réformes » engagées et les textes de loi adoptés par le Parlement, comme la loi sur les hydrocarbures, les opérateurs économiques étrangers demeurent réticents. Pour la responsable d?Oxford, cette réticence des hommes d?affaires trouve son explication « dans le manque d?information sur la sphère économique algérienne et les réformes financières ». « Nous avons énormément de demandes d?investissement en Algérie. Les investisseurs n?attendent que des signaux nécessaires au niveau des réformes », ajoute-t-elle. Les secteurs qui intéressent le plus les investisseurs, selon elle, sont en particulier les hydrocarbures, le tourisme et l?immobilier. « Si l?Algérie a réalisé des évolutions dans la réforme de son système économique, il y a quand même certaines taches noires. Je cite à titre d?exemple le problème du foncier », a-t-il indiqué.

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