Ouyahia à Tlemcen…

Les priorités du RND Les grands axes du programme du RND, ses priorités et les nouvelles propositions, ont été exposés par le SG du parti, Ahmed Ouyahia, lors d’un grand meeting populaire animé hier à la salle de l’OPOW Akid Lotfi. Tout en réitérant le soutien de son parti au programme du président de la République, Ahmed Ouyahia a affirmé que le RND met sur le tapis de nouvelles propositions et idées, concernant l’agriculture, l’investissement, le chômage, le pouvoir d’achat, la culture et l’éducation. Abordant le volet de l’agriculture et les difficultés rencontrées par les gens de la terre dans ce secteur stratégique, il dira que son parti «continuera de soutenir le programme du PNDA» qui a été toutefois, jusque-là, très mal appliqué sur le terrain, en ce sens que des «abus, passe-droit et favoritisme ont fait qu’il n’atteigne pas les objectifs fixés». Pour ce qui est du retard dans l’exécution du programme des hauts plateaux, le SG du RND estimera que cela s’est répercuté sur les éleveurs et les agriculteurs du sud de la wilaya de Tlemcen. Il dévoile, dans ce contexte, que l’Etat a réservé 400 milliards de dinars comme aide pour les éleveurs et qu’il faut à l’avenir encourager les crédits au profit de ces derniers et des agricultures en général, déplorant ces retards dus essentiellement, dira-t-il, à la bureaucratie laquelle empêche aussi l’investissement dans la wilaya de Tlemcen qui possède un pôle universitaire de 40.000 étudiants. Le SG du RND a aussi lancé un appel pour que les terrains destinés à l’investissement soient cédés symboliquement ou avec des réductions appréciables en fonction des zones et des régions, et ce, pour favoriser l’investissement et créer la richesse. Il a cité l’exemple de Maghnia qui peut devenir un grand pôle industriel au vu des énormes potentialités qu’elle renferme. Evoquant le chômage, il a lancé un véritable réquisitoire contre l’ANSEJ et les banques, lesquelles, dira-t-il, n’ont pas joué pleinement leurs rôles, «et où le favoritisme était de mise sinon, s’insurge-t-il, comment expliquer que des centaines de milliards de dinars sont prêtés à certains privilégiés sur un simple coup de téléphone alors que ces banques refusent un crédit de 100 milliards de centimes à un jeune dans le cadre de l’ANSEJ, crédit assuré pourtant par l’Etat». Les déperditions scolaires et le pouvoir d’achat ont été aussi parmi les préoccupations d’Ahmed Ouyahia qui reste en faveur de la réinstauration de la bourse de 500 dinars par mois pour les élèves démunis et la baisse de la TVA sur les produits nationaux, ce qui, à son sens, se répercutera positivement sur l’amélioration des conditions sociales des parents qui étaient contraints, pour cause financière, de mettre fin à la scolarité de leurs enfants. Cette bourse accompagnera l’élève du primaire jusqu’à la terminale et elle remplacera cette aide scolaire de 2.000 DA laquelle coûte à l’Etat quelque 3 milliards de dinars et ne va pas uniquement aux démunis. Ahmed Ouyahia a rendu enfin un vibrant hommage à l’ANP, aux forces de sécurité et aux patriotes qui ont permis le retour de la stabilité et l’amélioration de la situation sécuritaire. Il dira en substance qu’il n’est pas question d’abandonner ceux qui se sont sacrifiés pour le pays, en continuant à défendre les intérêts des victimes du terrorisme et l’amélioration de leurs conditions sociales.