Algérie

Oum El Bouaghi



26 milliards de dinars pour le développement Durant la période s?étalant de 2001 à 2005, la wilaya d?Oum El Bouaghi a bénéficié de 43 milliards de dinars, pour la réalisation de plusieurs projets, destinés à insuffler une nouvelle dynamique aux secteurs tant économiques que socioculturels. Dans le cadre du nouveau plan quinquennal, une enveloppe de 26 milliard de dinars permettra la concrétisation de plusieurs projets. Priorité a été donnée au secteur de l?habitat, avec la construction de 13 500 unités, destinées à abriter une population de 70 000 personnes, ce qui en pourcentage représente environ 20 % de la population. C?est beaucoup et c?est peu, compte tenu de la demande sans cesse croissante en matière d?habitat. Beaucoup, si la réalisation desdits logements se fait en un temps record. Peu, puisque dans deux ou trois ans, de nouvelles familles aspireront à bénéficier d?un nouvel appartement.La démographie galopante, ajoutée à l?éclatement des familles, en plusieurs cellules candidates au logement se posent comme un problème insoluble qui, chaque année, prend de l?envergure. Cela nonobstant les milliers de lots de terrain attribués à tour de bras par les agences foncières pour répondre autant que faire se peut à la faramineuse demande. D?ailleurs, les APC, dans leur immense majorité, ne disposent plus de terrains d?assiette, pouvant recevoir des projets de construction, à l?instar de Aïn Beïda qui a consommé toutes les réserves foncières. Faut-il encore soulever le problème lié aux retards de livraison des unités achevées, tant à Oum El Bouaghi, qu?à Aïn Beïda ou à Aïn M?lila. Des retards qui se répercutent sur la qualité du logement et pénalisent les futurs bénéficiaires, en même temps que l?office constructeur. Par ailleurs, le nouveau plan quinquennal se propose de donner un coup de pouce au secteur agricole, surtout avec la plantation d?arbres fruitiers et l?irrigation. Un peu plus de 3 milliards de dinars sont réservés à ce secteur stratégique et vital. Le Fonds national de développement et de régulation agricole (FNDRA) et le Fonds national d?aide à l?agriculture (FNDA) seront mis à contribution pour revitaliser l?agriculture. Au même titre que l?irrigation, l?AEP sera renforcé, notamment à Aïn Beïda qui, chaque été, souffre du manque d?eau potable, et ce, malgré l?apport du barrage de Aïn Dalaâ (Souk Ahras). On compte surtout aplanir le contentieux qui existe entre la direction du barrage et la municipalité de Aïn Beïda. L?autre ville qui souffre de ce manque est Aïn Fakroun. Pour améliorer l?alimentation de cette ville, on compte sur des collecteurs qui viendront renforcer le réseau de Aïn Fakroun, Aïn M?lila et El Fourchi. Pour ce qui est de la station d?épuration prévue à Aïn Beïda, on estime son coût à 1,3 milliard de dinars. Si ce projet vient à voir le jour, l?alimentation en eau potable de la cité des Haractas, qui avoisine les 180 000 âmes, sera améliorée de façon notable. Le secteur de l?éducation ne sera pas en reste puisqu?il se verra renforcé par de nouvelles infrastructures. Il est question de la construction de 6 lycées, 10 collèges (2006), des cantines, là où le besoin se fait ressentir et de doter ces infrastructures d?équipements sportifs pour la pratique du sport. Certaines infrastructures scolaires subiront des opérations de rénovation. L?environnement, la formation professionnelle, la construction routière, la protection sociale et d?autres secteurs auront leur part des 26 milliards, comptant pour la première tranche du plan quinquennal 2005-2009.



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