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Ouled Driss (SOUK AHRAS)



Ouled Driss (SOUK AHRAS)
Le corps des chefs de daïra est, semble-t-il, résolument décidé à sortir d'anonymat dans la wilaya de Souk-Ahras.Après la circonscription de Mechroha où le représentant de l'administration locale a fait longuement parler de lui lors des blocages annoncés aux communes de H'nencha et Mechroha (qui relèvent de la même tutelle administrative), c'est au tour de celle de Ouled-Driss de conforter certaines approches.Des dizaines de personnes se sont regroupées à l'entrée du siège de la daïra de Ouled Driss pour demander le départ du chef de daïra qu'ils considèrent «impliqué dans plusieurs anomalies qui caractérisent la gestion des affaires de leur cité», d'après la version apportée par l'un des protestataires.Des banderoles où les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol par rapport aux comportements de ce dernier étaient affichées en vue des passants. «Nous considérons que le représentant de l'Administration locale dans cette circonscription est une entrave réelle pour l'essor de la commune et son épanouissement social. Son arrogance manifeste et son implication négative dans certains conflits exacerbent les citoyens», a déclaré l'un des chefs de file du mouvement.Et un autre d'étayer : «L'Etat reconnait que notre commune figure parmi les cinq contrées les plus pauvres du pays (?.) le chômage dépasse la barre des 80% et la misère est visible à chaque coin de rue (?) nous avons résisté à tout cela mais nous refusons le comportement dédaigneux des responsables qui ne se rencontrent ici que lors des visites ministérielles ou à l'occasion de la fête des cerises». Nous avons tenté de joindre le chef de daira au numéro officiel affiché par les services de la wilaya.Nos appels sont restés sans echo. Un élu communal a, toutefois, donné sa version des faits tout en refusant de porter son nom sur le journal : «Je ne crois pas, personnellement, que ce mouvement soit spontané pour avoir repéré parmi les contestataires des personnes qui tentent depuis des années à faire pression sur les responsables locaux pour tirer le maximum de privilèges. Ils utilisent, à des fins personnelles, les demandeurs du logement rural et de l'emploi».Jusqu'à l'heure où nous rédigeons cet article, les manifestants refusent de libérer la voie publique et demandent le wali comme interlocuteur.


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