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Où sont passés les feux tricolores



Où sont passés les feux tricolores
Plus d'un mois après la réception des travaux d'aménagement du centre-ville de Constantine, à entendre par cela la partie située entre la place Colonel Amirouche (ex-La pyramide), et la place du 1er Novembre 1954 (ex-La Brèche), en passant par la place des Martyrs, de nombreux Constantinois s'interrogent avec insistance sur «la mystérieuse» disparition des feux tricolores.Ces derniers existaient bel et bien, et étaient même fonctionnels, il y a quelques années seulement, avant d'entrer en hibernation, suite à une panne technique dans tout le réseau installé par une entreprise privée.A en croire les déclarations du maire de Constantine, Seifedine Rihani, faites sur les ondes de la radio locale, il y a à peine quelques mois, ces feux devaient être réhabilités, suite à un rappel de l'entreprise concernée par la commune. Depuis, il n'en fut rien. Les feux sont restés éteints jusqu'au lancement des travaux de réhabilitation sur la voirie et les trottoirs du centre-ville, lancés en prévision de la manifestation culturelle de 2015. Une fois les chantiers terminés, quel fut la surprise des automobilistes de constater la disparition de ces fameux feux, qui devaient contribuer à l'organisation d'une circulation devenue chaotique dans les lieux. «On ne s'attendait pas vraiment à pareille surprise, surtout qu'il est devenu difficile de circuler dans ces endroits durant les heures de pointe ; malgré les milliards dépensés pour donner un nouveau look au centre-ville, la suppression des feux tricolores a été une grande erreur», déplore un automobiliste.A ce sujet un autre réplique : «Les autorités et les directions chargées de ces travaux étaient beaucoup plus préoccupées par l'installation de la statue de Benbadis que d'améliorer la fluidité de la circulation».Ainsi, et d'un coup, l'on notera la disparition des feux implantés du côté de l'avenue Aouati Mostefa, ceux se trouvant à l'extrémité de la rue des Frères Boudermine, dans le prolongement de la rue Abane Ramdane, et deux autres implantés auparavant sur les deux côtés des Allées Benboulaïd, ainsi que ceux qui se trouvaient à l'entrée de la place des Martyrs en venant de la rue Zaâbane. «Depuis que ces feux étaient défaillants, c'est l'anarchie à la place des Martyrs où il n'y a aucune règle de priorité à respecter ; tout le monde veut passer en premier ; les policiers en service dans les lieux sont largement dépassés», affirme un sexagénaire. Le décor offert par le centre-ville d'une capitale de la culture arabe est des plus originaux. Une anarchie indescriptible que même les invités d'honneur de la ville, parmi les nationaux ou les étrangers n'ont pas manqué de soulever.«Cela se passe devant le palais de la culture qui concentre une partie des activités de cette manifestation», ironise un passant. L'autre fait, qui n'est pas passé aussi sans commentaires, a été l'absence totale des passages pour piétons sur toutes les voies qui ont reçu une nouvelle couche de bitume. Une autre bourde à mettre sur le compte des services de la commune.




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