Où seront logés les hadjis algériens ?

En attendant la désignation d'un directeur général à la tête de l'office national du hadj et de la omra, une délégation, composée des représentants du gouvernement, du ministère des Affaires étrangères et du ministère des Affaires religieuses, se trouve actuellement en Arabie Saoudite pour finaliser l'opération de la location des immeubles devant héberger les hadjis algériens. L'opération a été confiée au consul général d'Algérie en Arabie Saoudite, en collaboration avec les membres de la délégation. C'est dans ce cadre que le ministre des Affaires religieuses, M.Abdellah Gholamallah, s'est rendu cette semaine aux Lieux Saints de l'Islam pour rejoindre la délégation qui va se réunir, le 12 avril prochain, avec le ministre du Hadj saoudien. Cette rencontre, qui sera suivie d'autres réunions, devra aboutir à la signature de plusieurs conventions en plus de celle de la location et qui seront conclues avec l'entreprise des moutaouifine, le bureau des agences et l'entreprise de transport. Selon des sources biens informées, la prochaine session du hadj verra un changement dans la location des hôtels et autres bâtiments, étant donné que plusieurs bâtisses ont été détruites dans le cadre des travaux d'extension du périmètre du haram menés dernièrement par les autorités saoudiennes. Les immeubles situés près du haram ont été en effet démolis et seront remplacés par des hôtels localisés à El-Azizia et Outaibia. Concernant cependant la mise en service de l'office, la même source affirme que l'installation du nouveau directeur devra s'effectuer avant le mois de juin et une passation de consignes devra se faire entre le consul général et le nouveau directeur pour la gestion de la prochaine campagne du hadj. Les trois noms proposés par le ministre des Affaires religieuses pour ce poste ont été rejetés et rien n'a filtré sur le nom du prochain candidat. Quant aux missions attribuées à l'office, celui-ci devra réorganiser la session du hadj, qui comptera 36.000 hadjis, et appliquer une nouvelle gestion pour pallier toutes les lacunes enregistrées ces dernières années. La dernière session a été la plus catastrophique et a démontré l'incapacité du ministère de gérer à lui seul cette opération. Des hadjis livrés à leur sort, le manque de transport, la mauvaise restauration, la mauvaise organisation et la prise en charge des pèlerins. C'est ce qui a caractérisé la session et fait l'objet de critiques et d'enquêtes lancées par le gouvernement pour assainir toute la situation avant la mise en fonction de l'office.