Algérie

Oran : Le procès en appel de l'affaire BCIA renvoyé


La «saga» judiciaire BCIA n'en est pas encore à son épilogue. Dernier «épisode» : le report, hier, du procès en appel des deux fils du PDG fondateur de la banque privée liquidée, en l'occurrence Kharoubi Badredinne et Kharoubi Chakib, condamnés en première instance à 7 ans d'emprisonnement pour «complicité de dilapidation de deniers publics». Jugeant valable le motif de la demande d'ajournement formulée par les avocats des Kharoubi, à savoir «la convocation à l'audience de trois témoins», le tribunal a donné rendez-vous aux parties prenantes de l'affaire, le 23 novembre prochain. Décision qui a semblé arranger tout le monde, partie civile et représentant du ministère public compris. Ce dernier, a-t-on constaté à l'audience, n'a pas contesté la requête de la défense, du moins verbalement.

«Nous avons exigé la présence à l'audience de trois personnes : Bengadi Ahmed, Zani Jâafar et Djâafri Mokhtar, respectivement le directeur général de l'ex-Banque commerciale et industrielle d'Algérie, le directeur central des crédits (au niveau d'Alger) de la même banque et l'expert financier désigné primitivement par la justice et dont l'expertise a été récusée à l'issue du procès BCIA, jugé par le tribunal criminel en février 2007. De notre point de vue, ce sont des témoins-clés dans ce dossier», a expliqué, hier, au sortir du prétoire, le conseil des Kharoubi, Maître Benaïcha Abderrahmane. Ainsi, le dossier de loin le plus épais et le plus en vue de tous les dossiers qui étaient empilés hier sur la table des juges, n'a pas pris plus de cinq minutes et les deux frères Kharoubi, détenus depuis 2003, ont fait une apparition éclair dans la salle d'audience, archicomble. Leurs coaccusés, les deux frères N'bia Saïd et N'bia Mohamed Amine, qui, eux, comparaissaient libres, ont également fait une très courte visite à la barre. Ces derniers, rappelle-t-on, avaient été innocentés par le tribunal correctionnel d'Oran (Es-Seddikia), le 14 juillet dernier. A noter la forte présence d'avocats, de niveau relevé, à l'instar de Maîtres Boulenouar, Benaïcha, Blal et Nouar, dans cette affaire. A rappeler aussi qu'une peine de 10 ans d'emprisonnement avait été requise en première instance par le représentant du ministère public à l'encontre des deux frères Kharoubi et une peine de 5 ans d'emprisonnement contre les deux frères N'bia, commerçants en liberté provisoire.




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