Algérie - Pollution

Oran - Conférence internationale des ministres africains de l’Environnement: Une économie verte pour un développement inclusif


Oran - Conférence internationale des ministres africains de l’Environnement: Une économie verte pour un développement inclusif




Oran vit au rythme des événements internationaux. Après la Conférence régionale africaine d’Interpol et celle à venir dans quelques heures (le Festival du cinéma arabe), cette ville se prépare déjà à accueillir une autre conférence, celle des ministres africains de l’environnement avec la présence des responsables gouvernementaux d’au moins une quarantaine de pays de ce continent, ainsi que d’organisations qui ont fait de l’économie verte leur combat.

On annonce, lors de cette conférence, la présence du secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, et du président de l’ONG R20, M. Arnold Schwarzenegger.

Ce dernier était déjà l’hôte de cette ville il y a quelques mois, à l’occasion de la signature d’un accord pour l’ouverture d’un bureau de cette ONG à Oran pour la région du bassin méditerranéen.

C’est d’ailleurs lors de cette visite que l’idée de cette conférence a été proposée par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, «pour unifier les positions des pays d’Afrique sur les grands enjeux environnementaux à l’échelle mondiale». Une proposition finalement retenue.

Cette conférence internationale des ministres africains de l’Environnement plaide pour une Afrique verte en lançant, depuis au moins la conférence de Copenhague de 2009 des Nations unies sur les changements climatiques (qui a remplacé le protocole de Kyoto), des projets phares et en initiant des décisions qui matérialisent des recommandations prises lors de rencontres internationales, la dernière d’entre elles: la Conférence de Rio sur le développement durable (Rio 20) qui s’est tenue à Rio de Janeiro il y a, à peine, un peu plus d’une année.

Pour l’Afrique, la protection de l’environnement, le développement d’une économie verte riment avec l’éradication de la pauvreté, d’où une vision inclusive que met, à chaque fois, en avant les responsables de ce continent.

Pour information, les ministres africains de l’Environnement, qui ont pris part à la conférence sur les changements climatiques pour l’après-2012, sont déjà venus à Alger. Ils ont appelé, à cette occasion, pour une réforme et un élargissement des sources de financement des mécanismes de développement propre (MDP) qui permettent aux pays développés de compenser une partie de leurs émissions de CO2, partant du principe que c’est le Nord industrialisé qui pollue le plus.

Il y a quelques jours, une délégation du ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, conduite par un haut fonctionnaire de ce même ministère, s’est déplacée à Oran pour évaluer le dossier relatif autour de la question du recyclage des déchets et de l’efficacité énergétique.

Ce programme, pour lequel Oran a été choisie comme wilaya-pilote par le gouvernement, a reçu, on le rappelle, un soutien exceptionnel de la part de l’organisation non gouvernementale R20, qui a signé un accord pour l’ouverture d’un bureau de cette ONG à Oran pour la région du bassin méditerranéen.

De fait, Oran est devenue «un point nodal pour tout le bassin méditerranéen et, partant, le point central des échanges internationaux pour tout ce qui a trait à l’environnement d’une manière générale».

Deux volets font l’objet d’un travail pratique pour ce programme qui va durer quatre ans: «Zéro déchet et efficacité énergétique».

L’organisation non gouvernementale R20 (Regions of Climate Action) a été fondée en 2010 par M. Schwarzenegger, avec le soutien des Nations unies. Le R20 est une coalition de gouvernements sub-nationaux, de compagnies privées, d’organisations internationales, d’ONG et d’institutions académiques et financières.

Sa mission est d’aider à la mise en œuvre de projets à faible émission de carbone, ainsi que de communiquer les meilleures pratiques et politiques dans le domaine des énergies renouvelables afin de créer une économie verte.

Avec l’ouverture de ce bureau, Oran rejoint, grâce à sa représentation pour toute la région du bassin méditerranéen, les quatre villes à travers le monde qui affichent ce statut: Genève, Los Angeles, Pékin et Rio de Janeiro.

Trois phases ont été retenues pour Oran: déterminer ses besoins, identifier la technologie appropriée et sélectionner un investisseur.

Terminons enfin en rappelant que cette ville a abrité, il y a quelque temps, la Conférence ministérielle sur l’environnement et les énergies renouvelables qui a réuni, pour la première fois, les 10 pays du pourtour de la Méditerranée occidentale, le groupe des 5 5. Une conférence bien sûr axée sur la Méditerranée et les moyens de préserver cette mer commune.

M. Koursi

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