Algérie - Aérien

Oran, Aéroport international Es Senia, Le rush des départs… une période délicate à gérer



La mi-août, soixante dix passagers seulement débarquent du vol Paris-Oran à l’aéroport d’Es Senia.

La première phase de la saison estivale, la phase Nord-Sud s’étalant du 25 juin au 10 août, a pris fin. A l’opposé, il y a foule, des émigrés qui rentrent « chez eux » après un séjour au « bled ». C’est le rush des départs, la phase Sud-Nord, plus délicate à gérer parce que de courte durée, une vingtaine de jours à peine, pour un même nombre de voyageurs. Pour ceux qui viennent d’arriver, les formalités de passage des frontières ne durent pas longtemps. « C’est au top », dira un de nos émigrés, seul, la quarantaine, ajoutant : « L’Algérie mérite mieux ! » Un autre, en famille, reconnaît que les choses ont changé par rapport aux années précédentes : « Les agents sont plus sympathiques, mais là-bas (en Europe), ils sont plus professionnels. » D’autres refusent de donner leur avis sur les nouvelles mesures qui consistent à faciliter le passage aux « touristes ». Pour le responsable des douanes, qui rappelle que tous les services ont été sensibilisés dans ce sens, il n’en demeure pas moins qu’il faut allier facilité d’accès et vigilance. Les tentatives d’infraction sont monnaie courante. On apprendra, tout de même, que le temps de traitement des passagers est passé de 80 mn à une moyenne de 53 mn cette année — la norme internationale étant de 45 mn. L’Entreprise de gestion des services aéroportuaires (EGSA) a consacré trois milliards de centimes pour la rénovation des tapis à bagages. Des scanners nouvelle génération ont été installés et on compte dans les deux ou trois années à venir renouveler tous les équipements pour améliorer davantage les prestations. En plus du confort climatique, de la mise à niveau des sanitaires, tous les prestataires de services doivent rester ouverts, du moins jusqu’au dernier vol. « Nous tablons sur une réelle prise en charge des usagers, explique le directeur, comme nous accordons une importance particulière à l’information qui doit être de plus en plus précise. » La liste d’attente, qui est à l’origine de pas mal de problèmes (passe-droit pour les uns, mécontentement pour les autres), doit être gérée au mieux avec la collaboration des cinq transporteurs aériens opérant à ce niveau. Toujours dans cette optique d’amélioration des prestations, l’EGSA lance, pour la deuxième année consécutive, un sondage « qualité ». Un questionnaire sur les conditions d’accueil, l’amabilité du personnel, les temps d’enregistrement et d’embarquement pour lequel seront sollicités un millier de passagers. « L’an dernier, on a obtenu une note de 3 sur 10, reconnaissent les responsables. Cette année, on a apporté des correctifs et on compte dépasser la moyenne, en restant toujours à l’écoute de l’usager. » L’aéroport d’Es Senia enregistre 50 vols internationaux par semaine sans compter les vols supplémentaires et internes. Durant la première phase estivale, environ 55 000 arrivées, tous passagers confondus, contre 45 000 en 2005. Pour la période juin-juillet, on compte un peu plus de 7800 entrées au pays et plus de 5000 sorties.




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