Optimisme

Il n'y a pas à dire, les choses sont en train de bouger dans le bon sens. Exit tout ce qui a été dit sur le public algérien, la violence, ce geste théâtral de l'arbitre international Bitam et enfin sur cette avalanche de sanctions ayant frappé notre football, le grand battage médiatique a, semble-t-il, porté ses fruits.Du moins on l'espère pour effacer cette piètre image collée à cette discipline. Malgré le nul concédé à domicile par le CSC, leader du championnat, les Sanafirs ont longuement ovationné les leurs à l'issue du match contre El-Eulma. Un geste que l'on ne voit plus dans le monde de notre football comme frappé par la malédiction. Certes, la partie n'est pas encore gagnée mais c'est tout de même un début prometteur. Car d'habitude, le ciel tombe sur la tête de n'importe quelle équipe qui se fait accrocher à domicile et, pire encore, tout le monde lui tombe dessus si elle se fait battre. Les Sanafirs ont montré un autre chemin, celui du fair-play, de la sportivité, y compris dans les moments difficiles. N'est-ce pas un début qui augure des lendemains meilleurs pour le football. Crier victoire, serait certes allé vite en besogne mais, ce comportement exemplaire d'une frange de supporters est incontestablement un signe encourageant. C'est ce qu'il faut d'ailleurs à cette discipline prise dans l'engrenage infernal de la violence. Les Sanafirs ont ouvert le bal du fair-play, le supporters des autres équipe suivront certainement pour peu que les hautes instances fédérales et le MJS poursuivent leur campagne de sensibilisation ainsi que tous les autres acteurs du football. Quand on veut, on peut et c'est ce vouloir qui a fait défaut pendant toutes ces longues années qui ont conduit cette discipline là où elle est aujourd'hui. De toute manière, les fruits de cette campagne sont là, il faut juste maintenir le cap pour éradiquer définitivement cette bête immonde de nos stades.