Algérie

Optimiser l?accueil des étudiants Algériens en France



Le principe est simple et devrait constituer un gain de temps pour tout étudiant algérien désireux de poursuivre ses études en France : le centre pour les études en France. Ces centres ouverts dans les centres culturels français (CCF) d?Alger, de Annaba, de Constantine et d?Oran « permettront au candidat de se documenter en ligne sur les formations, les exigences de chaque filière et le niveau requis pour y accéder », a précisé le nouveau conseiller de coopération et d?action culturelle Philippe Georgeais lors d?une conférence de presse tenue hier au CCF. Le centre accompagne « la constitution du dossier de demande de visa en ajoutant aux interventions à distance la convocation à un entretien personnalisé au CCF d?Alger », continue le conférencier. Un site internet abrite les centres en question et permet un premier contact entre l?étudiant et le CCF. L?étudiant algérien pourra y trouver toutes les informations nécessaires pour une inscription dans une université ou une école privée en France. Des adresses sont accessibles pour bénéficier d?un logement sur place ainsi que de différents emplois pour financer les études. « Les frais qu?occasionnent des études en France sont importants, il nous appartenait d?orienter l?étudiant vers la meilleure voie pour qu?il puisse accéder aux études qu?il souhaite », explique M. Georgeais. Loin d?être sélectif ou même directif, le site www.cefalgerie.org permet à l?étudiant de s?inscrire, s?informer et présenter son projet d?étude. « Le plus gros du travail appartient ensuite à l?étudiant qui devra valider ses modules. S?il est plus intéressant pour lui d?étudier à Nice plutôt qu?à Strasbourg, nous le lui dirons, mais la décision définitive lui revient ainsi qu?à l?université sollicitée évidemment », commentera le nouveau directeur du CCF, Patrick Michel. « Y voir une politique de l?immigration est hors sujet. Les centres pour les études en France répondent à une politique de coopération universitaire et de recherche », répond M. Georgeais. L?expérience avait déjà été initiée en Chine puis au Maroc, au Sénégal, en Tunisie et au Vietnam. Au vu des résultats obtenus en matière de rapidité et de services rendus aux étudiants, les centres pour les études en France devraient être installés dans 20 autres pays du monde. Les pays du Maghreb ont été les premiers à en bénéficier. Cela s?explique par la proportion d?étudiants étrangers originaires des pays du Maghreb. Ils représentent environ 60 000 étudiants étrangers en France. En 2003 et 2004, la France a accueilli 245 000 étudiants étrangers, contre 150 000 en 1998 et 1999. Pour 2004, on dénombrait 21 672 étudiants algériens. « Ce flux participe de la réponse à des besoins exprimés par les autorités algériennes pour la formation de cadres. Cela n?est pas complètement désintéressé pour nous, puisque ces cadres seront des partenaires privilégiés pour la France », soutient M. Georgeais.
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