Algérie

Opération Ousratic




Les ?uvres sociales à la rescousse Les banques sont-elles indispensables pour la mise en ?uvre de l?opération Ousratic ? Rien de moins sûr, objectent des responsables des ?uvres sociales qui avancent une nouvelle proposition capable d?impulser le projet et motiver une bonne couche de la société. C?est lors d?une journée d?information organisée conjointement par SACOMI, l?un des intégrateurs fournisseurs désignés, et son partenaire constantinois Micromega, que les représentants des ?uvres sociales de plusieurs secteurs, tels l?éducation, la santé et la CNAS, ont avancé l?idée de traiter avec les fournisseurs sans intermédiaires bancaires. L?opérateur économique venu faire du charme et expliquer les bienfaits de l?opération Ousratic, notamment la réduction de la facture numérique, a saisi l?occasion, grâce à son représentant, pour mettre en valeur la qualité labialisée de son produit et la garantie de trois ans offerte au client en plus du service après-vente. Les certificats ISO, Microsoft et Intel des produits de l?entreprise sont les fruits d?une expérience qui offre 30% de parts de marché à Sacomi et une capacité de production en évolution qui a fait 16 000 ordinateurs portables en 2004. Le directeur du marketing de Sacomi a expliqué également que les ordinateurs proposés diffèrent d?un assembleur à un autre en dépit des prix identiques, mettant fin à l?idée qui circule à propos d?un produit standard qui serait fourni par les cinq opérateurs. La majorité des questions des invités avait trait, cependant, aux intérêts imposés par les banques et alourdis par des frais qui portent le coût global à un niveau prohibitif. Les banques, qui ont brillé généralement par leur absence dans cette rencontre, demeurent de l?avis de tous le talons d?Achille de cette opération. Non seulement elles rechignent à s?impliquer pour l?amorce réelle de l?opération, mais il faut dire que les 9% hors taxes d?intérêts exigés, ajoutés aux frais d?étude et d?assurance, repoussent plus d?un et éloignent définitivement le caractère social de Ousratic et de démocratisation de l?informatique et d?Internet. Il est aussi apparu au cours de cette journée que la procédure et le dossier à fournir pour bénéficier d?un ordinateur dans le cadre de Ousratic ne sont pas aussi simples comme on veut le montrer. Conclusion : l?ordinateur de Ousratic est très cher et pas facile à décrocher. D?où la proposition des représentants des ?uvres sociales pour mettre sur la touche les banques et assurer pour leurs souscripteurs le même service avec un coût moindre et des tracas en moins. Les ?uvres sociales des secteurs cités plus haut couvrent des dizaines de milliers d?employés, et leurs représentants soulignent leur solvabilité et avancent que la demande de masse existe. Ceux qui ont planifié l?opération dans une cuisine restreinte devraient peut-être réétudier ses paramètres et intégrer des idées meilleures à même de réaliser les véritables objectifs de Ousratic.

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