Algérie

On vous le dit




De report... en report La mise en exploitation de la piste (2400 m) de l?aéroport de Sétif, achevée depuis des mois, n?est toujours pas d?actualité. Le récurrent report de la démolition des 41 maisons jouxtant ladite piste enlise cette structure qui fonctionne en dépit de l?augmentation des vols domestiques au ralenti. Le relogement des 51 familles, initialement prévu l?été dernier, est renvoyé aux calendes grecques. Dire que les arrêtés de dédommagement ont été signés, et l?enveloppe de 13,5 milliards représentant l?opération, qui freine la réalisation de la clôture de l?infrastructure précitée, a été, nous dit-on, débloquée... Devant ce blocage ne disant pas son nom, les citoyens des Hauts-Plateaux sétifiens ne souhaitent qu?une autre visite du président de la République devant secouer les responsables concernés. A cette allure, les pèlerins des Hauts-Plateaux, cuvée 2005, ne sont pas certains de prendre une fois de plus l?avion à partir de l?aéroport de Sétif. Deux en un... scolaire Le premier trimestre scolaire tire à sa fin. Avec le calendrier démentiel qui leur est à l?heure imposé, les élèves et leurs parents ne savent plus où donner de la tête. Pour l?illustration, de nombreux élèves du secondaire de Sétif devant entamer, ces jours-ci, les compositions sont obligés de préparer le 2e devoir de certaines matières et les tests de fin de trimestre à la fois. Cette méthode de faire, s?apparentant au deux en un, indispose les examinés. Les enseignants, dont certains se sont rapprochés de nos bureaux, se plaignent quant à eux du volume de travail. « Il est dans pareilles conditions impossible de préparer les cours, de concocter les sujets de deux devoirs, de les corriger et de contrôler les cahiers de plusieurs classes d?une quarantaine d?élèves chacune », nous confient des enseignants du secondaire qui sont mieux lotis que les instituteurs du primaire submergés par la paperasse inhérente au nouveau mode d?évaluation mensuel des potaches... Mobilis lance Kallemni Mobilis (www.mobilis.dz) annonce le lancement de son service de rappel dénommé Kallemni à partir d?aujourd?hui. Cette nouvelle formule permet aux clients prépayés des offres « Mobilis la carte », « Mobilight » et « Mobiposte », même sans avoir de crédit, d?envoyer un message demandant à leur correspondant de les rappeler. Ce service est valable dans le réseau Mobilis, il suffit de composer la formule : * 606* suivi du numéro de téléphone du correspondant puis # puis OK. Mobilis précise que ce nouveau service est gratuit et valable sur les périodes d?émission et de réception. Un médecin poète et mélomane Dans un recueil de poèmes rédigé dans la langue de Molière, dédié à la ville de Constantine intitulé Fragments de pierre, le docteur Mohamed Saïd Zerouala, médecin de son état et musicien adepte du malouf, rajoute une corde à son arc avec des odes très personnelles. Fragments de pierre, qui peut se lire d?une traite retrace, le vécu de plusieurs personnages, dont l?auteur lui-même. Royaume suspendu, La dame apprivoisée, L?ego, La veuve et bien d?autres poèmes feront sûrement chavirer les amateurs de rimes et... du Vieux-Rocher. Le père Raphaël Poyto, un admirateur de la Kabylie, s?en va Le père Raphaël Poyto, doyen des missionnaires d?Afrique, est décédé hier, lundi 28 novembre, à l?âge de 98 ans. Le religieux français avait passé de nombreuses années en Kabylie au cours desquelles il avait côtoyé les populations de Tizi Ouzou, d?Oughzen (Aïn El Hammam), de Bounouh (Boghni) et d?Ighil Ali (Béjaïa). Durant son séjour, il avait contribué à soulager les habitants de la région de leur pauvreté et de leur misère. Après quelques années en Kabylie, il réussit à se fondre parmi la population en apprenant la langue kabyle, les traditions et coutumes locales. Durant la guerre de libération, il se rangea du côté des combattants pour l?indépendance du pays. A. Merceron rapporte dans la revue Voix d?Afrique que le père Raphaël Poyto répondait à l?administration coloniale : « Je suis du côté de l?homme, de tout homme, quelle que soit sa race, sa langue ou sa religion : c?est au c?ur de tout homme qu?est ancré le désir de liberté. » Il sera inhumé à Bearn, au sud de la France. A la paroisse des Pères Blancs de Tizi Ouzou, un registre de condoléances a été ouvert.

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