Algérie - A la une


Un jeune blogueur écroué à Sougueur
Fadha Mohamed Amine, enseignant de physique au lycée Bouchareb Naceur de la ville de Sougueur, 26 km au sud de Tiaret, a été écroué dimanche «pour avoir publié dans sa page Facebook un post faisant l'apologie du terrorisme», disent certains de ses proches, bien que dans ses derniers posts, nous n'avons trouvé nulle trace de ce grief, mais plutôt un long commentaire où il dénonçait, le 11 janvier, celui qui le «guette» et a été jusqu'à «craquer ses publications et les imprimer» et finir par le traiter de «traître». A Sougueur, l'arrestation du blogeur, certains la lient plutôt à ses écrits sur la gestion de l'hôpital de la ville, mais pour l'heure, aucune information officielle n'est venue accréditer l'une ou l'autre thèse. Agé de 29 ans, de condition sociale modeste, le blogueur aurait, disent d'autres sources, commis un écrit sur les massacres de Raïs et Bentalha, qui ont eu un retentissement médiatique planétaire, à l'aune d'une décennie rouge qui continue de charrier des séquelles indélébiles, mais aussi des réflexions, dont certaines restent pour le moins farfelues. Les gendarmes qui ont averti le facebookeur sont revenus dimanche pour l'embarquer et le présenter devant le procureur de la République près le tribunal de Sougueur, il devrait passer au moins 45 jours avant son jugement.
100 logements LPA de Ouled Yaïch achevés et non distribués
Les bénéficiaires des 100 logements de type LPA, à Ouled Yaïch, ne cessent de prendre leur mal en patience. Et pour cause, ces logements sont achevés depuis plus de deux ans, mais sans pour autant qu'ils soient livrés. Et dire que les bénéficiaires avaient payé l'Agence foncière de la wilaya de Blida, le maître de l'ouvrage, dans le but d'avoir leurs logements. A ce jour, ces derniers ne sont toujours pas occupés pour des raisons liées à la nature du foncier abritant les logements en question. «Il s'avère finalement que le terrain abritant nos logements est à vocation agricole. Les autorités concernées semblent tarder beaucoup pour prendre en considération un problème dont on n'est pas responsables», regrette un bénéficiaire. Et de poursuivre : «On a organisé un sit-in devant le siège de la wilaya pour faire valoir nos droits, nous avons à maintes reprises contacté le directeur de l'Agence foncière de Blida pour trouver une solution à notre problème, en vain !»


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