Algérie

On vous le dit




On vous le dit
- Coup de gueule d'un père handicapé dont le fils n'a pas été scolariséLa famille Hadj Youcef de Biskra n'est pas près d'oublier le calvaire, doublé d'une humiliation, qu'elle a vécu à l'occasion de la rentrée scolaire 2016-2017. Son petit garçon n'a pas été autorisé à rejoindre les classes en pré-scolaire alors qu'il y ouvre droit. Lorsque la direction de l'établissement, l'école primaire Ben Wamane, a signifié le refus d'inscription de l'enfant, son père s'est rendu à l'établissement pour s'informer des raisons de ce refus.Le père affirme : «Le directeur de l'école a tenu des propos graves, irrespectueux et odieux. Sur un ton menaçant, il m'a dit : ??Ton fils ne sera pas inscrit dans mon école et va te plaindre auprès de qui tu veux'' .» Encore sous le double choc de ce qu'il a vécu (refus d'inscription de son fils et propos désobligeants), le père de l'enfant non scolarisé ajoute : «Le directeur de l'école s'est conduit de la sorte lorsqu'il a vu que j'ai un handicap physique.Cela ne l'autorise ni à refuser l'accès de l'école à mon fils ni à me mépriser pour quelque chose dont je ne suis pas responsable (handicap physique).» Nos tentatives pour joindre le directeur de l'école Ben Wamane à Biskra ont été vaines. Si les affirmations du père s'avéraient exactes, cela justifierait l'ouverture d'une enquête par le ministère de l'Education nationale.- La colère monte au secteur sanitaire de TissemsiltLa gestion du secteur de la santé dans la wilaya de Tissemsilt est décriée par la population depuis quelques semaines. Pratiquement, il ne se passe plus un jour sans qu'il y ait de plainte. Mais tout cela a été jusque-là passé sous silence. La colère est néanmoins montée d'un cran ces derniers jours, après le décès d'une femme enceinte. Celle-ci est morte, affirme une source hospitalière locale, «tout simplement parce qu'il n'y avait pas de pédiatre à l'hôpital où elle s'était rendue pour mettre au monde son enfant».A partir de là, il n'était plus possible d'étouffer l'affaire. Face à cette colère qui n'a cessé d'aller crescendo, le ministère de la Santé a dû dépêcher une commission d'enquête dans cette wilaya qui a souffert pendant longtemps d'un manque flagrant de moyens. Son but, faire la lumière sur les nombreux ratés qu'a enregistrés récemment le secteur de la santé à Tissemsilt. Un cadre de la wilaya a indiqué à El Watan que la « gestion catastrophique» qui caractérise actuellement le secteur de santé à Tissemsilt a déjà «poussé de nombreux spécialistes en médecine à partir». «D'autres, a-t-il ajouté, demandent à prendre leur retraite, y compris des directeurs d'établissement hospitalier».Bref, c'est actuellement la saignée au niveau des compétences. Notre source précise que tout cela est dommage, car les précédents responsables du secteur (dont l'actuel directeur de la santé est en congé de maladie pour des soucis cardiaques) ont déployé d'énormes efforts pour attirer les compétences à Tissemsilt et offrir des services de qualité aux habitants de la wilaya. A quoi est due cette régression' C'est ce que justement va tenter d'élucider la commission d'enquête dépêchée sur place par le ministère de la Santé.- Le Danemark va acheter les Panama PapersLe Danemark a annoncé hier qu'il allait payer une source anonyme pour se procurer des données des Panama Papers sur des centaines de contribuables susceptibles d'avoir fraudé le fisc du pays. «Nous devons utiliser les mesures nécessaires pour attraper les coupables d'évasion fiscale cachant des fortunes, par exemple au Panama, en vue d'éviter l'impôt au Danemark», a affirmé dans un communiqué le ministre de la Fiscalité, Karsten Lauritzen. «Nous ne pouvons pas être sûrs du résultat final, mais tout laisse penser que ce sont des renseignements utiles que l'administration fiscale danoise va maintenant traquer», a-t-il ajouté. L'Etat doit payer à sa source «quelques millions» de couronnes, soit quelques centaines de milliers d'euros, pour environ 320 dossiers impliquant de 500 à 600 contribuables.
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