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On se repasse les enfants des plus démunis



On se repasse les enfants des plus démunis
Décidément, la wilaya et l'Assemblée populaire communale de Mascara se disputent le leadership du terrain conquis par des privés sans foi ni loi, pour se remplir les poches au dinar symbolique, et les enfants des plus démunis subissent le calvaire et l'inégalité sociale .Raison de cette panique : un placard publicitaire paru dans un canard de l'Ouest algérien fait état de la vente aux enchères des crèches appartenant au patrimoine communal.Les auxiliaires de puériculture, qui protestent contre leurs conditions de travail et des salaires de misère, estiment être des laissées-pour-compte de la société, sans aucun espoir de promotion. D'autant que les parents des enfants dans une lettre ouverte comportant plus d'une centaine de signatures, remise à notre rédaction a la maison de la presse Bakhti-Benaouda, estiment injuste cette privatisation sauvage des crèche dans la commune de Mascara, où l'inscription qui était de l'ordre de 200 DA par mois passe bizarrement à 5 000 DA. On découvre que le tour de vis entre les privés et les quelques instigateurs de ce projet empesté d'irrégularités a vu au cours d'une réunion qui s'est tenue le 18 du mois au sein de l'auguste Assemblée populaire communale la désapprobation d'une majorité écrasante d'élus qui a scruté le projet comme étant antisocial. Cette vente aux enchères des crèches dans la wilaya de Mascara ouvre la porte à une série de fractures au sein de la société où les plus nantis pillent les plus démunies, où l'on découvre avec effarement que l'impact des nouvelles recommandations venues d'en haut dessinent des formalités plus complexes et impopulaires du régime en place pour l'individu vivant dans la précarité et la deuxième couche de la société algérienne, pourtant majoritaire. Après les entreprises qui ont été bradées à des individus peu ou prou recommandables, qui ont procédé en toute légalité au blanchiment d'argent provenant de la drogue et la contrebande durant la décennie noire et se sont permis d'acheter la totalité des entreprises au niveau de la wilaya de Mascara, qui demeurent a l'heure ou nous mettons sous presse pratiquement fermées, sauf aux intimes, c'est maintenant au tour des crèches appartenant au patrimoine de la commune de Mascara que des courtières et autres démarcheurs veulent par des truchements complexes s'approprier. «A l'Etat de prendre ses responsabilités», clament les parents d'élèves et les auxiliaires (puéricultrices), fragilisées par tant d'injustice sociale et bureaucratique qui demeurent uniques dans le monde. Nous considérons leurs revendications comme tout à fait légitimes et justifiés sur le plan de cette vente aux enchères déguisée et qui répond à des agendas bien précis. Dans les dédales de cette affaire de vente aux enchères des crèches à des nantis qui se font galvanisés par des banques et autres institutions, en employant les mêmes puéricultrices, pourtant toutes des universitaires et autres diplômés en jouant sur la carte des additions et soustractions pour faire plus de chômeurs dans la rue. Les privés en Algérie, en quête d'identité et d'argent, ont développé une certaine combine généralisée qui est loin de moraliser la profession, un fléau encouragé par ces derniers. Ventre affamé n'a pas de déontologie. Nous y reviendrons.


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