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« On retient cette belle ambiance de travail de groupe qui nous enrichit »



« On retient cette belle ambiance de travail de groupe qui nous enrichit »
On a lu dans la presse française que votre film a suscité un tollé médiatique lors du 66e festival de Cannes. Pourquoi 'Le film parle de la désindustrialisation, on le dit avec des mots de tous les jours. On montre des gens ordinaires qui témoignent souvent de leurs vécus. Le film raconte, avec émotion, l'histoire d'une ville américaine. C'est l'aspect humain qui m'a, justement, interpellée.Vous vous êtes illustrée dans le court métrage et le moyen métrage « Sebastian », mais vous n'avez jamais participé à un long métrage. Parlez-nous de cette première expérience...Au fait, c'est mon premier long métrage. C'est une expérience que j'ai énormément appréciée. Personnellement, c'est ce que j'aime regarder, la fiction, les longs documentaires. Dans ce film, c'est le réalisateur Jean Loïc Portron qui est tombé sur Braddock à travers un souvenir. Il m'a ensuite envoyé un texte alors que j'habitais aux Etats-Unis. J'étais séduite par l'idée, surtout que je découvrais cette ville que je ne connaissais pas auparavant. C'est une ville qui ressemble assez à la ville de Détroit.On dit que ce film dresse le portrait sensible d'une population en colère...Oui, c'est une manière de voir le film. Je pense qu'il y a de la colère et beaucoup d'émotion. D'ailleurs, le réalisateur Jean Loïc Portron et moi, nous disons que ce film gravite autour de la mémoire et de l'engagement. Dans ce dernier, il y a souvent de la colère pour nous donner de l'énergie qui nous nourrit.Quelles difficultés avez-vous rencontrées sur ce projet 'Nous avons rencontré de petites difficultés techniques comme des embarras liés à l'utilisation des cameras... Ceci dit, on retient cette belle ambiance de travail de groupe qui nous enrichit.A quels types d'archives avez-vous pu avoir accès 'Il y a des films qui datent de la Seconde guerre mondiale. Il nous était impossible de tourner dans les aciéries. On a eu donc recours à des films de familles, des films (bobines de 16 millimètres) qu'on a découverts en rentrant à Paris.Le film aura-t-il une carrière sur le petit et le grand écran '(Réponse donnée par la productrice, Christine Doublet) Ce film nous a apporté beaucoup de joie. Il a été sélectionné juste après sa sortie au 66e festival de Cannes. On a trouvé, aujourd'hui, un distributeur américain, First Run, ce qui est très peu courant. Mais l'absence de l'appui de la télévision française nous déçoit énormément. Il faut savoir que le réalisateur Jean Loïc Portron est un cinéaste qui a énormément travaillé pour ARTE France. Pour moi, le film devait être pour ARTE qui aurait dû être inscrite au générique de ce film.Des projets en cours 'Je viens de bénéficier d'une aide à l'écriture d'un film intitulé « Price and show », qui raconte, à travers une petite radio locale texane, la vie, le lien qu'essaient de conserver des femmes de détenus dans les prisons texanes. Ce long métrage sera tourné aux Etats-Unis.


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