Algérie - A la une

On n'y est pas encore'



Des clubs ont des relations qui se fissurent entre membres. La casse résonne, des entraineurs s'élèvent contre ceux qui s'adonnent au petit jeu pour trouver des excuses pour créer une mini révolte au sein du club.Chez d'autres, ce sont les présidents qui veulent claquer la porte après avoir tant cherché à trouver des solutions aux échecs à répétitions pour tenter irrémédiablement de répondre du poil de la bête, mais il y a des situations qui sont effrayantes.
Chez le CR Belouizdad, c'est l'entraîneur Abdelkader Amrani qui fait part d'une situation qui le ferait partir de ce club qui démarre, pourtant, sous d'excellents auspices avec une victoire lundi soir, face au NC Magra (2-1), au stade 5-Juillet, dans un match avancé de la 2e journée du championnat de Ligue 1. Cela aurait pu être une occasion pour faire passer le message d'une excellente reprise. Mais ce n'est pas le cas puisque Amrani voulait faire ses valises, ou risque de les faire si la situation qui prévaut au sein de ce club persisterait. Mais de quelle situation parle-t-il ' Les tambours s'échauffent, et la rue belouizdadi s'interroge, et parle d'une sacrée répétition qui ne quitte jamais Amrani puisqu'il n'a jamais été au bout de ses chantiers tant avec le MO Béjaïa, l'ES Sétif, l'USM Alger et le CS Constantine, ce qui étonne les Rouge et Blanc.
C'est cette réaction du Directeur général du club, en l'occurrence Saïd Allik qui n'hésite pas à soutenir l'entraineur et le fait savoir par cette déclaration : «Si Amrani part, moi aussi je pars». Rien n'est encore sûr, mais l'inquiétude gagne cette équipe qui refait surface au grand bonheur des Belouizdadis dont leur équipe se prépare à disputer la manche retour de la Coupe de la CAF, ce week-end, face à l'AS Coton du Tchad. En match allé, le CRB s'est imposé sur le score de 2 à 0.
Rien de nouveau à l'ouest malgré la victoire du MC Oran face à l'USM Bel-Abbès. Une victoire qui n'a pas eu l?effet attendue sur le climat étouffant qui pèse sur le club Oranais, encore moins calmer les ardeurs des opposants à Cherif El-Ouazzani, qui ferait face, selon ses dires, à des menaces à peine voilées de l'ex- président du Club Oranais, Ahmed Belhadj dit Baba. Cherif EL Ouazzani le crie à qui veut l'entendre qu'il ne comprend pas «pour quelles raisons Baba verse-t-il dans cette méchanceté gratuite et use-t-il de menaces gratuites '»
«Son attitude me pousse à me protéger et à protéger ma famille en déposant plainte contre sa personne. Ce n'est pas normal ce qui se passe, mais cette fois-ci, je ne dois pas me taire et laisser ces gens-là faire», lâchera, dépité, Cherif El-Ouazzani.
Serait-il seul dans la version menace ' L'entraineur, n'en doute pas un seul instant, puisque il y'aurait également «le représentant de l'équipementier Kelme à Oran, à savoir Abdelkader Benabbou, qui ne tient pas ses engagements en dépit du contrat de quatre signé avec le MCO», regrette Si Tahar. «Preuve en est, le championnat a débuté sans pour autant que Kelme ne nous remette les équipements nécessaires. C'est de la triche et ce n'est pas du tout professionnel», dira encore le patron du Mouloudia.
Selon un confrère «Pour toutes ces raisons et bien d'autres, notamment celle liée au refus des actionnaires de la SSPA-MCO de se réunir pour signer son contrat d'entraîneur, Cherif El-Ouazzani compte mettre à profit sa rencontre avec le wali d'Oran, Mouloud Cherifi, pour lui exposer ?ce tableau noir' et solliciter, encore une fois, son aide pour que le Mouloudia soit épargné de cette guerre interne qui le vise en raison de l'identité de son actuel premier responsable».
Cette fois-ci, c'est à l'Est que la situation chauffe. Les joueurs du club Bedjaoui ont refusé de reprendre du service lundi. Ils exigent du concret. Le président semble avoir gagné la partie en assurant aux joueurs «On est contrariés par cette grève, mais tout va rentrer dans l'ordre. Nous allons les payer en partie pour qu'ils reprennent les entraînements et préparer le match du WA Tlemcen».
Toujours à l'Est, on n'est pas content. La pâle production du CSC face à l'USMA est a l'origine de la grogne des supporters et des dirigeants, lesquels critiques les choix du staff technique. Le manager reproche ouvertement à l'entraineur le mauvais rendement de l'équipe alors qu'il a convenu avec lui un bon départ en championnat. Ses arguments ne tiennent pas la route. Attention, ça va chauffer au CSC, après le match face au MCO prévu samedi prochain sa survie en défendra du résultat au sein du groupe. D'autres clubs font aussi face à de pareilles situations. Voilà pourquoi cette saison risque de ne pas être belle.
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