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Omar Ghrib et le MCA leur ont-ils tourné le dos '




Omar Ghrib bénéficie-t-il vraiment de l'appui sans condition de ses mentors' Le revenant président se permet tellement d'excès que la question se pose. Se bagarrer avec des officiers de police dans le tunnel du stade du 5-Juillet lors de la demi-finale face à l'US Tébessa et ne pas prendre place à la tribune officielle aux côtés du Premier ministre et le président du NAHD ne sont pas de nature à rassurer sur le vrai «rèle» joué par le fantasque dirigeant du MCA qui, en 2013, avait bouleversé le protocole provoquant un précédent dans les annales du football.Lors de la finale, dimanche, Omar Ghrib a fait encore parler de lui en ignorant royalement ses sponsors mais aussi le cérémonial prévu par le parrain de l'épreuve populaire et des compétitions du football en Algérie.L'opérateur téléphonique national Mobilis, partenaire officiel et exclusif de la FAF est, en effet, le détenteur des droits d'image sur la Coupe d'Algérie sans oublier qu'il bénéficie de l'exclusivité sur le challenge national professionnel (Ligues 1 et 2 Mobilis). Bizarrement, l'opérateur public n'a pas été honoré à sa juste valeur durant cette Coupe d'Algérie comme le stipule le contrat paraphé avec la FAF.A savoir que le vainqueur du trophée doit prendre une photo d'équipe avec la bannière Mobilis sur l'estrade montée à cet effet sur le lieu de la compétition. Une cérémonie protocolaire qui n'a pas été respectée par les Mouloudéens pressés de rentrer aux vestiaires dès lors qu'ils avaient récupéré le trophée des mains deM. Sellal. «Effectivement, Mobilis, n'a pas eu droit à la photo finale, bien que nous ayons honoré tous nous engagements. Notre équipe sur place a fait le nécessaire en installant l'estrade avant même que le capitaine d'équipe du MCA ne reçoive le trophée des mains du Premier ministre. On pensait que le vainqueur allait accomplir cette pose juste après son tour d'honneur, mais on a été surpris de voir l'équipe regagner les vestiaires. Nous avons sollicité les dirigeants du MCA, à l'intérieur même du vestiaire, dont le président Omar Ghrib. Néanmoins, ce dernier invoquera l'envahissement de terrain par les supporters pour justifier l'impossibilité d'organiser cette opération», nous explique Khaled Hamadi, responsable des relations presse chez Mobilis. Une explication qui ne semble pas du tout convaincre les responsables de Mobilis qui estiment qu'à la sortie des joueurs des vestiaires, les supporteurs avaient déjà évacué le terrain.Joma s'interrogePour sa part, l'équipementier Joma a fait part, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, de son mécontentement à propos du comportement des Mouloudéens qui, à la surprise des responsables de l'équipementier de la marque espagnole, ont disputé la finale avec un maillot conçu pour les matchs du championnat. «Lors de cette finale, Joma a fourni un maillot personnalisé conçu spécialement pour cette prestigieuse compétition.Malheureusement, le MCA a joué la rencontre avec un ancien maillot blanc destiné pour les matchs du championnat », nous dît le chargé de marketing de Joma,M. El-Hadi Touati qui espère toujours un retour d'écoute de la part d'Omar Ghrib, suite à cette entorse faite par le club algérois.«On a été sollicité par plusieurs de nos clients qui sont fans du MCA, sur la raison qui a poussé le MCA à ne pas porter le maillot rouge et vert conçu pour l'occasion. J'imagine bien la déception de nos clients qui se sont rués pour acheter le maillot initialement conçu pour la finale. Le maillot a-t-il été non retenu par la commission technique, on n'en sait rien. On souhaite bien avoir une explication pour convaincre à notre tour notre fabricant», assure-t-il encore. Soucieux de l'image de marque du fabricant,M. Touati rappellera que ce dernier (le fabricant, ndlr) «a fait des mains et des pieds» pour fournir à temps l'équipement avec lequel les camarades de Chaouchi devaient évoluer contre le NAHD.En tout état de cause, ces deux incidents auront certainement des conséquences fâcheuses sur le club de la capitale. L'année dernière, le MOB, lauréat du trophée national, et le RCA, finaliste malheureux ont dû payer une amende d'un million de dinars pour «manquements aux dispositions relatives à la publicité lors de la finale».







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