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OM Arzew: Les causes du déclin



Départ de l'entraîneur Hadj Merine qui a opté pour le NC Magra. Démission puis retour du président Abdelkader Grine. Silence des autorités locales. Comptes bancaires bloqués. Résiliation des contrats de Yedroudj qui a préféré opter pour la JSS et celle d'Itim qui a mis le cap sur le MCO. C'est dire que la phase retour s'annonce très difficile pour l'Olympique d'Arzew qui risque de compromettre son maintien en Ligue 2 avec trois sorties et deux réceptions lors des cinq premiers matches de cette seconde manche avec des joueurs en grève. Comment est-on arrivé là 'Certains affirment que certains membres de l'AG et membres du comité directeur, manipulés pour des desseins peu avouables, sont à l'origine de cette situation. Le retour de certains dirigeants et managers du club a influé négativement sur la bonne marche du club et est derrière la résiliation du contrat du coach Hadj Merine. Les autres, au lieu de créer l'union sacrée autour du club, ont préféré recourir à la destitution du président, confronté, il faut le dire, à d'énormes difficultés des créances, évaluées à plus de cinq milliards de centimes, que le club n'arrive pas à honorer. Cet état de fait coïncide avec l'échec du président Grine à trouver de nouvelles sources de financement en dehors des subventions jugées insuffisantes. Face à cette situation qui porte un énorme préjudice au travail réalisé par le staff technique, les autorités locales, qui ont une grande part de responsabilité dans tout ce qui est arrivé, observent un silence inexpliqué. Après un début de saison satisfaisant où l'OM Arzew a surpris plus d'un, faisant de ce club un sérieux prétendant à l'accession en Ligue 1, les calculs des perturbateurs et les problèmes financiers ont remis tout en cause. Ajoutez à cela l'acharnement de certains dirigeants qui ont ?uvré dans les coulisses pour démettre l'entraîneur de ses fonctions sous prétexte des mauvais résultats. Tout le monde sait que les joueurs sont démotivés à cause de leurs dus, d'où le boycott des entraînements depuis le début du championnat. Ces mouvements de grève se sont d'ailleurs répercutés négativement sur les résultats de l'équipe qui est, depuis quelque temps, en chute libre au classement. C'était le scénario idéal pour certains opposants qui ont exploité cette situation pour s'accaparer du pouvoir.
Aujourd'hui, la réalité est là, sur les cinq premiers matches de la phase retour, l'OMA est appelé à effectuer trois périlleux déplacements chez l'ABS, le MCS et l'USMH, entrecoupés par deux réceptions, l'ASMO et la JSMS. Du pain sur la planche pour l'entraîneur Sahraoui et son compère Aïssa Kinane, qui ont hérité d'un « cadeau empoisonné ». Au fait, où sont passées les promesses de la venue d'un entraîneur tunisien et des autres nouveaux joueurs ' Là est toute la question. Ceux qui ont été derrière ces engagements ont tout simplement voulu duper le public au moment où l'Olympique a besoin de sérénité pour éviter le spectre de la relégation qui commence à se profiler à l'horizon.
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