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Offensive britannique pour favoriser l'enseignement de l'anglais en Algérie



Offensive britannique pour favoriser l'enseignement de l'anglais en Algérie
Le British Council a lancé une série d'initiatives en vue de favoriser l'enseignement de l'anglais en Algérie. Cette démarche est menée conjointement avec des institutions, écoles et universités algériennes, et sera renforcée après la rencontre le 30 mars entre le ministre algérien de l'enseignement supérieur, Rachid Haraoubia, et l'ambassadeur britannique à Alger, M. Martyn Keith Roper
Le British Council fait feu de tout bois. Dans la foulée de l'ambassade britannique, qui fait preuve d'une activité qui tranche avec sa traditionnelle discrétion en Algérie, le célèbre centre culturel a lancé une offensive tous azimuts pour promouvoir l'enseignement de l'anglais et la diffusion la diffusion de la culture britannique dans le pays.
Ce redéploiment a été couronnée par une rencontre le 30 mars, entre l'ambassadeur britannique, Martyn Keith Roper, et le minsitre algérien d el'enseignement supérieur, Rachid Haraoubia. Les deux responsables ont convenu « d'intensifier la coopération dans ce domaine », avec m'organisation prochaine d'une « table ronde » entre le British Council et les chefs des départements d'anglais des universités algériennes.
Le British Council a également organisé, en mars, deux cours de formation d'enseignants à Batna, avec la participation de 120 professeurs. En parallèle, 175 professeurs d'écoles publiques et privées ont assisté une conférence du British Council intitulée 'Speak UP', la première du genre organisée à Batna.
Le British Council veut également assister les promoteurs d'écoles d'enseignement de l'anglais. Il a, à cet effet, organisé à leur profit un premier cours de formation. Le premier centre qui a bénéficié de ce programme a ouvert ses portes à Oran. Un sera bientôt inauguré à Alger.
Par ailleurs, l'ambassadeur britannique a annoncé qu'il organisera une table ronde en automne, avec les responsables de plusieurs universités algériennes et britanniques. « Nous sommes certains que ceci est un début d'un programme à long terme et d'une collaboration universitaire fructueuse et enrichissante », a-t-il dit.
L'enseignement de l'anglais avait connu une certaine audience au début des années 1990, avant de régresser, suite à la fermeture des écoles anglais et américaine consécutive au départ du personnel étranger qui assurait l'essentiel des cours. Ces écoles sont traditionnellement encadrées par des compagnes de diplomates, personnel d'ambassade ou personnel expatrié. Toute cette population avait été contrainte au départ dans les années 1990.
Ces écoles avaient ensuite été reprises progressivement par un personnel algérien. Elles restent très prisées, aussi bien par des jeunes qui souhaitent maitriser l'anglais pour se former ou pour émigrer, que par des entrepreneurs qui souhaitent diversifier leurs contacts extérieurs. La maitrise de l'anglais permet aussi à ces publics algériens de sortir du tête-à-tête avec le français et les entreprises françaises. De nombreux entrepreneurs algériens, notamment les patrons des entreprises d'importation, sont handicapés par le manque de maitrise de langues étrangères autres que le français, qui reste hégémonique dans les sphères économiques.
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