Algérie - A la une


Objectif
« Tous les produits du Groupe mécanique sont fabriqués sous le label international de nos partenaires étrangers, américains, espagnols, portugais, français, finlandais. Les activités que nous sommes en train de réaliser ne sont pas liées à des achats de licences, mais sont le résultat de la coproduction. Nous offrons au marché algérien des modèles avec le label international. Ces produits sont quasiment les mêmes que ceux que l'on retrouve sur le marché mondial », a affirmé, hier, Bachir Dehimi, PDG du Groupe mécanique sur les ondes de la Radio Chaîne III. Le Groupe, dont le chiffre d'affaires est estimé à 60 milliards de dinars, ambitionne de l'augmenter à 100 milliards de dinars notamment avec la réalisation de nouveaux projets. « Sur les 47 milliards dont 4 d'autofinancement, nous avons engagé 80% des investissements dont les projets enclenchés seront opérationnels à la fin de l'année 2017 », a-t-il fait savoir. Huit projets sont engagés avec les différents partenaires qui, à terme, permettront de mettre sur le marché national des produits issus de la coproduction avec la possibilité, à brève échéance, d'aller vers l'exportation, d'après le premier responsable du Groupe, qui citera en exemple la fabrication des tracteurs dont le volume passera de 5.000 à 10.000 avec les partenaires américains. Le segment le plus important de l'industrie mécanique, selon lui, est la sous-traitance. « Le secteur mécanique ne peut pas avancer sans le développement de la sous-traitance, c'est un de nos axes prioritaires », dira-t-il. Le niveau de la sous-traitance au sein des entreprises du Groupe est très important. « 80% de nos filiales au nombre de 30 ont des activités de sous-traitance pour des secteurs stratégiques que nous devons labelliser », précise-t-il. Le secteur de la mécanique a, selon lui, un rôle important à jouer en termes de plateforme de soutien pour le secteur de l'automobile et de l'aéronautique, dont des projets ayant été réalisés avec des privés. Le but étant de se substituer à l'importation. Concernant l'intégration, il dira qu'il s'agit « d'un processus fondamental dont l'objectif est de se situer entre 50 et 80% », citant les moissonneuses-batteuses fabriquées à Sidi Bel-Abbès en partenariat avec les Finlandais, dont le taux d'intégration a atteint 68%. Un projet réussi, selon lui, et dont la première opération d'exportation est prévue fin 2017. Aussi, des conventions ont été signées avec d'autres secteurs comme celui de l'énergie, avoue Dehimi, pour fabriquer des vannes d'hydrocarbures (un projet en maturation), des pompes hydrauliques de haut débit, des appareils de forage et des têtes de puits. « En plus des tracteurs et des moissonneuses-batteuses, nous voulons fabriquer de nouveaux produits pour le secteur des éoliennes que nous pouvons maîtriser aisément. Ce sont de nouveaux créneaux que nous sommes en train de réaliser », a indiqué le PDG du Groupe mécanique, en soulignant la difficulté de trouver des partenaires.
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