Algérie - Revue de Presse


Problème d'électrification au lotissement socialLes 13 bénéficiaires du lotissement social à Bin El Ouidène sont revenus à la charge pour dénoncer les lenteurs enregistrées dans le branchement de leur quartier au réseau électrique. « Nous vivons cette situation depuis 1998, année durant laquelle l'agence foncière nous avait promis de régler ce problème dans les meilleurs délais. Depuis, on nous a oubliés dans le noir, alors que notre lotissement se trouve en milieu urbain. Nos maintes tentatives de sensibiliser et l'APC et l'agence foncière sont restées vaines », lit-on dans une lettre collective adressée aux pouvoirs publics. Les habitants mentionnent également qu'ils ont entrepris des démarches auprès de Sonelgaz qui, selon leurs dires, accepterait de les raccorder si l'APC ou l'agence foncière le lui demandaient. Contactée, cette dernière, qui reconnaît la persistance de ce problème qui remonte aux années 1990, a néanmoins tenu à rassurer les bénéficiaires en promettant d'engager les démarches nécessaires pour doter le lotissement de l'énergie électrique.Des agglomérations sans gaz à Ben AzzouzPlusieurs agglomérations de la commune de Ben Azzouz, à l'image de Leftaimate, Tabegha, Lemraidiya, Dem El Bagrat, Hdaied, Djennae Dardar, ainsi que les lotissements 01 et 02 de Aïn N'echma, sont totalement enclavées et presque coupées du monde sachant qu'elles ne disposent ni de l'électricité ni encore moins de gaz de ville. C'est du moins l'amer constat fait par de nombreux habitants, qui déplorent une situation ne cessant de se dégrader. Ces carences sont à l'évidence une réalité qui mine le quotidien de cette population. L'on apprend que le taux de couverture en gaz de ville est de « 60 % uniquement au niveau du chef lieu de commune alors que la majorité des agglomérations secondaires n'en disposent toujours pas », selon un élu de la commune. Cette dernière a néanmoins bénéficié, dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, du raccordement au gaz de ville, lequel touchera la commune de Boumaïza et une seconde tranche pour celle de Ben Azzouz. Cependant l'électrification rurale pour les sept hameaux précités ne figure pas dans le programme.Formation d'apprentis pêcheurs à ColloLa Chambre de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Skikda, en collaboration avec l'école technique de la formation et d'instruction maritimes de la wilaya de Bejaïa, a dernièrement organisé une formation sur le certificat de sécurité, communément appelé « certificat de base », au profit de 25 jeunes apprentis. La formation en question qui s'est tenue au niveau de l'institut des technologies des pêches et d'aquaculture de Collo, a pour objectif « l'acquisition de connaissances nécessaires à la bonne exécution des gestes destinés à préserver l'intégrité physique des gens à bord d'un navire », explique un cadre de la Chambre de la pêche de la wilaya de Skikda. Les jeunes stagiaires ont donc eu à apprendre les notions de base de la sécurité maritime. Des exercices pratiques liés aux gestes nécessaires à adopter afin de garantir leur sécurité en cas de catastrophe leur ont également été dispensés. Un second atelier destiné à l'obtention de permis de conduire de bateaux de plaisance a parallèlement été organisé au profit de 35 autres apprentis.Hôpital d'El Harrouch : Manque de gynécologuesEn dépit de l'amélioration relevée dans la prise en charge en matière d'accueil et de commodités au niveau de la maternité de l'hôpital d'El Harrouch, il reste encore à renforcer le dispositif humain. A ce jour, seuls deux médecins, un permanent et un autre conventionné, tentent de répondre convenablement à une demande de plus en plus accrue et à un flux très important de malades. Les personnels, médical et paramédical, travaillent souvent sous une forte pression, et le service risque même l'asphyxie. À titre illustratif, la maternité en question est passée de 3 601 accouchements et 410 césariennes en 2008, à 3 674 accouchements et 486 césariennes en 2009. Le rythme ascendant continue encore cette année et doit impérativement, comme l'espère le personnel du service, emmener les responsables à penser à renforcer le dispositif pour éviter tout incident, dont les conséquences seraient dramatiques pour cette maternité.
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