Algérie - A la une


Oran : Rapatriement de Subsahariens
Hier à 3 heures du matin, une vaste opération de rapatriement des migrants subsahariens a eu lieu à travers les communes de Hassi Bounif, Ain Beida, Bir El Djir, Oran, a indiqué un communiqué de la Protection civile. Une opération entreprise en collaboration avec les services de police, de la gendarmerie, de la Protection civile, du Croissant-Rouge algérien et de la santé publique. Ces migrants seront regroupés dans un centre situé près de l'Institut national de la pêche en vue de leur rapatriement vers leur pays d'origine. H. S.
Riche programme théâtral pour les vacances des enfants
La salle Es-Saada (ex- Colisée) abritera un riche programme théâtral pour les enfants de 5 à 12 ans durant leurs vacances scolaires. Les spectacles qui seront organisés du 17 au 23 mars par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), débuteront à 14 heures. T. K.

Un cadre de la Jeunesse et des Sports en grève de la faim à Saïda
Un cadre de la Jeunesse et des Sports, en l'occurrence M. Kassouar Kamel, conseiller en sport depuis 1988, qui a occupé plusieurs postes de responsabilité durant sa carrière, s'est retrouvé marginalisé et privé de ses droits légitimes. Pour dénoncer cela, il a entamé, jeudi dernier, une grève de la faim devant le siège de la wilaya. Il est utile de signaler que cette grève dure jusqu'à ce jour. Interrogé sur les raisons l'ayant poussé à recourir à la grève de la faim, Kassouar Kamel explique : «Suite à l'établissement incorrect d'un titre de perception de la part de la direction de l'OPOW, je me suis retrouvé avec 5 mois de retard du traitement mensuel (d'août à décembre 2017). Ayant relaté cette défaillance aux responsables concernés (DJS - OPOW - Trésor), je n'ai pas pu, à ce jour, récupérer mon rappel des traitements antérieurs malgré mes différentes interventions verbales et écrites».
Avec 5 mois de salaires impayés, ce père de famille se dit victime des déboires de l'administration car il a osé, selon lui, «dénoncer certaines défaillances de l'OPW où il était nommé en tant que directeur». «Pour avoir fouiné, je me suis retrouvé dans cette situation injuste et injustifiée, je réclame mes droits et demande une commission d'enquête sur ce secteur névralgique qu'est la direction de la Jeunesse et des Sports de Saïda». S. A.
Des crimes en série à Frenda
Les éléments de la gendarmerie nationale de Frenda alertés par les parents d'Y.M.A., âgé de 20 ans, inquiets de la disparition de leur fils, quarante-huit heures durant, n'ont pas mis beaucoup de temps pour élucider un crime des plus abjects. Un assassinat commis par un trio composé des frères H.A., 38 ans, et H.A., 35 ans, aidés dans leur sale besogne par un certain A.B., 30 ans. La découverte a été faite durant la nuit de mercredi à jeudi non loin du douar «Sidi Amar» relevant de la commune de Frenda. Après de minutieuses recherches, les enquêteurs ont pu remonter le cours de cette macabre affaire depuis que des témoins disent «avoir aperçu, une dernière fois, la victime en compagnie des trois comparses».
Pressés, les mis en cause avouèrent «avoir entraîné la victime au niveau du douar de Sidi Amar avant de lui porter mortellement des coups à l'arme blanche puis le mettre dans un sac en nylon et le traîner à un kilomètre de là pour le mettre sous terre à une profondeur d'1,50 mètre». Selon les premiers éléments de l'enquête, le mobile du crime serait lié à une vieille querelle entre la victime et ses bourreaux. Ces derniers seront présentés devant la justice pour répondre de leurs actes. Cela intervient malheureusement à un moment où les habitants de Frenda ont eu vent d'un autre énigmatique crime qui a coûté la vie à un autre jeune violemment touché par un objet contondant à la tête que lui a administré un de ses amis à l'intérieur d'un magasin. Selon des sources locales, l'auteur de ce deuxième crime a été lui aussi appréhendé. A. F.

Les intoxications alimentaires inquiètent à Sidi Bel Abbès
Visiblement échaudés par quelque cent intoxications alimentaires dénombrées au cours de l'année dernière à Sidi Bel Abbès, les animateurs de la fameuse semaine de la qualité, initiée depuis quelques jours par le biais d'une caravane, ont focalisé leur opération de sensibilisation sur les mesures de prévention requises pour se prémunir contre de telles pathologies. Citant, a fortiori, des cas d'intoxication assez graves dont les victimes ont été hospitalisées, les intervenants ont mis en avant les risques encourus par les consommateurs potentiels s'ils venaient à négliger les règles de base liées, en premier lieu, à l'hygiène et la salubrité.
Au-delà des conseils et autres orientations pratiques à l'adresse du public, les caravaniers dont l'objectif majeur est d'atteindre le plus grand nombre de citoyens, notamment les jeunes consommateurs, ont développé diverses questions toutes aussi sensibles les unes que les autres à l'image du mode de conservation des aliments et produits périssables, du strict respect de la chaîne de froid et de l'attention soutenue devant être accordée aux dates de péremption des denrées alimentaires.
Le programme d'explication et d'information de la caravane comprend, en outre, divers thèmes complémentaires liés notamment à la prévention des accidents domestiques, la lutte contre le gaspillage alimentaire et les retombées générées par la consommation immodérée de sel, de sucre et de matières grasses. M. H.
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