A partir de la semaine prochaine, plus de 350 employés seront recrutés
pour pallier l'important déficit que connaissent certaines écoles. Selon le
vice-président de la commission sociale de l'APC de Constantine, Abdelwahab
Benamira, « il est question de reconsidérer les dossiers de 93 employés
recrutés auparavant dans le cadre du filet social et dont il y a lieu de
prolonger le contrat. Il s'agit surtout d'agents de gardiennage et de
nettoyage, femmes de ménage, etc.
Par ailleurs et devant le manque
criant en personnel de cuisine, de serveurs de repas, etc. dans les
établissements scolaires disposant de cantines, la direction de wilaya de
l'action sociale va nous affecter également, à partir de cette semaine, 240
personnes qui seront prises en charge par ses différents dispositifs d'aide à
l'emploi des jeunes.
Toujours selon notre
interlocuteur, «les 102 établissements scolaires disposant de cantines, sur les
140 établissements qui existent au niveau de la commune de Constantine
bénéficieront, de deux à trois nouveaux employés chacun». Cela ne résoudra pas
radicalement le problème des déficits dans les effectifs des personnels des
cantines, commentera-t-il, mais cela constituera certainement une réelle
bouffée d'oxygène.
Il est à rappeler qu'en la
matière, les directeurs des écoles au niveau de la commune n'ont cessé de se
plaindre, à l'occasion de plusieurs rencontres avec les élus, des énormes
difficultés qu'ils éprouvent pour mettre en service les cantines de leurs
établissements, faute de personnel. Problème qui a été systématiquement soulevé
par les concernés dans la plupart des réunions tenues avec les responsables de
la mairie, et ce depuis le début de la rentrée scolaire. Et notre vis-à-vis de
poursuivre que «le dossier est sur le bureau du président de l'APC, M. Chibane,
qui s'en occupe personnellement».
Mais dans le but de ne pas perturber plus que de mesure les équilibres
financiers de la commune, une solution transitoire a été dégagée en attendant
les recrutements nécessaires. Cette solution provisoire consiste à recourir
encore aux emplois du filet social, tout en connaissant les difficultés que
représente cette formule.
En effet, les jeunes recrutés dans le cadre du filet social, du fait de
la modicité de leur pécule mensuel de 3.000 dinars, qu'ils trouvent insuffisant
et ne permettant que la couverture des frais de transport, rechignent souvent à
continuer leur travail jusqu'au terme du contrat. La municipalité a un
programme pour procéder aux recrutements dont elle a besoin pour une bonne
marche de ses services et des écoles qu'elle gère. Elle a commencé à le faire,
mais comme signalé précédemment, il faut être prudent et ne pas brusquer et
encore moins déséquilibrer la masse salariale par des embauches inconsidérées».
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Posté Le : 07/11/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com