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Nous visons à créer une passerelle entre le monde universitaire et le marché de l'emploi


Nous visons à créer une passerelle entre le monde universitaire et le marché de l'emploi
Interrogé sur le rôle de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC), son directeur, en l'occurrence le colonel Sid Ahmed Beremana, nous a étalé les programmes et les perspectives des modules des sciences criminalistiques et criminologiques introduits en 2011 dans l'université algérienne, à l'initiative du commandement de la Gendarmerie nationale.«Dès l'année 2011, dans le cadre d'une nouvelle stratégie purement scientifique, le commandement de la Gendarmerie nationale a lancé la post-graduation, au profit des étudiants mastère 1 et 2 en chimie de l'université de Bab Ezzouar. Vu le succès enregistré, nous avons songé à généraliser les modules qui seront enseignés dans d'autres universités, à l'image de la faculté de Annaba où, actuellement, 75 étudiants font leurs cycles pédagogiques en criminalistique, 50 étudiants ont déjà soutenu leurs thèses, 23 autres sont en 2e année et 24 sont à leur première année», nous a-t-il confié.Quel est le profil des étudiants en criminalistique ' Le directeur de l'INCC nous répond : «En plus des étudiants civils, des membres du ministère de la Défense nationale suivent le mastère de criminalistique et criminologique à l'université aux côtés des gendarmes, des policiers et d'agents des Douanes. Nous avons d'autres projets et des contacts pour enseigner les sciences criminalistiques et criminologiques dans d'autres facultés, à Alger, Blida, M'sila, Souk Ahras et bien d'autres.» «Notre objectif capital est de créer une passerelle entre le monde universitaire et le marché de l'emploi, mais aussi entre le monde universitaire et la recherche criminalistique» explique-t-il.Et d'ajouter : «C'est avec ce potentiel humain universitaire que nous pouvons défier les criminels, car la lutte ne concerne pas uniquement la répression, c'est aussi la prévention qui passe d'abord par la recherche scientifique. Ce sont ces futurs chercheurs qui permettront d'avancer et défier la criminalité sous toutes ses formes qui menace la sécurité et la stabilité de notre pays. Et pour arriver à prodiguer une formation adéquate, nous avons ouvert nos 32 laboratoires aux étudiants en criminalistique et les 18 laboratoires pour les étudiants en criminologie afin qu'ils puissent faire de la pratique. Ils peuvent, ainsi, conforter leurs études théoriques par une expérience et une expertise de la criminalistique.»




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