Algérie - A la une

Nous sommes prêts à effectuer les analyses avec les familles



Le cachir est-il derrière la mort de ces enfants 'Non. Notre produit n'a pas causé de botulisme dans les régions de l'Est, comme nous accusent les familles des victimes. Je comprends la douleur de ces familles qui cherchent à tout prix à identifier le responsable de cette tragédie, mais à un moment, il faut que les gens aient des preuves scientifiques pour accuser.Avez-vous des preuves scientifiques 'Bien sûr que nous avons des preuves. Les résultats des analyses microbiologiques effectuées sur les échantillons prélevés dans la région en question sont, selon les déclaration du Dr Mouffok de l'Institut Pasteur, négatifs.Je pense que nous ne pouvons pas remettre en question ces résultats. Notre marchandise a été bloquée durant un mois dans cette zone du pays. Les services du ministère du Commerce ont effectué des analyses sur des échantillons, mais nous avons obtenu la mainlevée par la suite. Tous les résultats des analyses sont négatifs. Maintenant, si quelqu'un a une preuve scientifique, qu'il nous l'apporte. Il faut arrêter d'accuser sur la base de tests cliniques.En plus de ces analyses, il faut savoir que tout le cycle de production du cachir est assuré par notre société, depuis la production de poussins, l'élevage, l'abattage et jusqu'à la transformation. Nous avons acheté un nouveau matériel pour le processus de fabrication où la viande est cuite à une température de 120°C au lieu de 85°C, ce qui élimine tous les germes qui pourraient être présents.Le pétrin dans lequel on mélange les ingrédients a une capacité de 2500 kg. Cela veut dire qu'en cas d'intoxication alimentaire, il y aurait des pertes plus importantes.Les familles des victimes sont déterminées, elles ont gardé un échantillon de votre cachir afin de l'analyser...Nous n'avons pas peur car nous aussi, nous sommes sûrs de nous. Notre société est familiale, Bellat est le nom de ma famille. Nous sommes prêts à effectuer, avec les familles, des analyses de ces échantillons, à condition qu'elles prouvent qu'il s'agit de produits de notre société.Si notre produit est la cause du décès de ces personnes, on l'aurait déjà dit, car les métiers du secteur agroalimentaire nous exposent à ce genre de risques. Pour notre part, nous les invitons à déposer ces analyses dans un laboratoire de leur choix.Et qu'ils prouvent que c'est notre produit qui a causé le décès de ces enfants. Je ne veux pas entrer dans une polémique et tenir tête à ces familles. Je tiens à rendre hommage aux victimes et je souhaite que la vérité soit dite par les services concernés.


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