Algérie - A la une

"Nous ne céderons ni à la pression ni au chantage"




Le wali de Tizi Ouzou, Brahim Merad, a effectué, mercredi passé, une visite marathon dans les daïras de Tizi Gheniff et Draâ El-Mizan où il a constaté le grand retard en matière de développement.À l'occasion, il a présidé une réunion au technicum Oudni-Aomar de Draâ El-Mizan où il a appelé les responsables locaux à faire preuve d'une stratégie claire et rigoureuse pour améliorer le quotidien de leurs administrés. Par ailleurs, il a mis l'accent sur la facilitation des procédures pour attirer des investisseurs susceptibles de créer de la richesse et de l'emploi. Il a cité l'exemple d'un fabricant de pâtes alimentaires de Frikat, qui veut réaliser une unité de pâtes traditionnelles et de produits agricoles pouvant générer jusqu'à 200 emplois directs.Au sujet des dispositifs, Ansej, Cnac et Angem, le wali a rappelé des exemples couronnés de succès où les bénéficiaires ont su gérer leurs microentreprises."Ces dispositifs qui ont été initiés par l'Algérie et qui ont bien réussi constituent même une source d'inspiration dans d'autres pays", dit-il. Et c'est à partir de Draâ El-Mizan que le wali a fustigé les contestataires qui ont bloqué la route Tizi Ouzou-Tadmaït pour demander la levée des poursuites à leur encontre et le rallongement de la durée de remboursement des prêts bancaires. Revenant sur l'action de protestation menée par la coordination des comités de village, "Tizi Gheniff : ville morte", le wali n'a pas mâché ses mots. "Nous ne céderons ni à la pression ni au chantage. J'ai tracé un programme de sorties et de réunions et personne ne me dictera le lieu où devront se tenir ces rencontres. N'en déplaise à ceux qui ne veulent pas y assister", a-t-il martelé. "Nous sommes là pour concrétiser le programme du président de la République, et nous avons de quoi satisfaire les besoins de la population de la wilaya dans tous les domaines, même si des restrictions nous seraient dictées à l'avenir", a-t-il avoué en dénonçant l'opposition des propriétaires terriens qui a retardé des projets tels que le barrage d'Assif n'Tléta. "C'est un projet capital et si ces personnes pour lesquelles l'Etat a accordé de gros avantages de compensation s'entêtent dans leur opposition, nous recourrons à la force publique", a déclaré le wali. De leur côté, les maires des six communes ont posé les problèmes liés au manque de foncier, d'électrification, d'alimentation en gaz naturel et en eau potable. O. G.


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