Algérie - A la une

Nous encourageons les citoyens ayant fui leurs villages à rentrer chez eux



La lutte anti-terroriste et le développement du cadre de vie des populations des zones enclavées ont été, entre autres points abordés samedi par Noureddine Bedoui à partir de l'une des régions les plus affectées par le terrorisme.En visite officielle dans la wilaya de Relizane, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, M. Noureddine Bédoui, a indiqué que l'Etat accorde tout l'intérêt au retour des citoyens vers leurs villages qu'ils ont quittés durant la décennie noire à cause du terrorisme. S'exprimant lors d'une rencontre tenue avec les représentants de la société civile au terme de sa visite, Bedoui a souligné que tout l'intérêt est accordé à l'accompagnement de ces citoyens qui retournent à leurs terres agricoles, déclarant : "Nous continuerons à fournir tous les moyens et les possibilités nécessaires à cet effet?.
Le ministre a indiqué que ces régions seront raccordées aux différents réseaux (voierie, gaz naturel, électricité...), et les habitations détruites seront reconstruites, notamment dans le cadre de l'aide à l'habitat rural, citant à titre d'exemple le programme spécial dont a bénéficié dans ce sens la wilaya de Relizane. Il a mis l'accent, au passage, sur la transmission aux générations montantes du message de ce qu'a été vécu durant la période douloureuse et dangereuse qui a été surmontée grâce à ?la clairvoyance de nos responsables, là a vigilance de nos services de sécurité dont l'Armée nationale populaire (ANP), aux valeurs de la paix et de la réconciliation nationale qui est un projet unique dans son genre?. ?Notre devoir comme parents et comme responsables est de ne pas oublier les sacrifices", a-t-il déclaré.
Le ministre a ajouté, dans ce cadre, qu'"il faut que nos jeunes connaissent l'importance des acquis pour les défendre et ne pas revenir à l'expérience vécue durant cette décennie?, rappelant comme exemple ce qu'a connue la wilaya de Relizane qui a enregistré l'exode de milliers de populations de leurs régions, de leurs terres agricoles à cause du terrorisme aveugle qu'avait subi la région. "Nous devons défendre les acquis de la stabilité et continuer à consacrer les valeurs de tolérance et de la réconciliation nationale?, a-t-il encore souligné, insistant sur ?la conscience du citoyen algérien, son attachement à son pays, la solidité des institutions de l'Etat comme meilleure réponse à ceux qui sèment le doute à l'approche de chaque rendez-vous politique?. Pour rappel, des milliers de citoyens ont été contraints par les hordes sauvages à fuir leurs villages pour s'installer dans les grandes villes. Les citoyens qui n'avaient pas les moyens de le faire à l'époque ont vécu l'enfer. Ils avaient été massacrés par les manières des plus atroces par les assassins des groupes terroristes affiliés auxGIA.
Les habitants de Ramka se souviennent toujours de l'horreur vécue au ramadhan 1998
Le ministre de l'Intérieur a toute les raisons de dire que personne ne peut oublier les sacrifices des forces de sécurité et le courage des citoyens qui avaient évité à l'Algérie de connaitre l'enfer subi par les Irakiens, les Libyens ou les Syriens qui continuent à résister aux groupes terroristes ?fabriqués? dans les laboratoires de l'OTAN. N'importe quel autre pays à la place de l'Algérie n'aurait pas réussi à faire face à ces milliers de sanguinaires qui n'avaient rien à voir avec notre sainte religion l'Islam. Tels des sauvages sortis d'une autre planète, ils détruisaient tout sur leur passage. Soutenus par des officines hostiles à l'Etat algérien et à son peuple, ces terroristes s'étaient organisés en groupes armés et, sans scrupules, ils avaient pris les armes contre le pays du 1er Novembre 1954.
Les cibles privilégiées de ces groupes armés étaient bien sûr les éléments des forces armées, les journalistes, les dirigeants politiques et les intellectuels. Après avoir compris que le peuple n'adhérait pas à leur désastreux projet, les criminels, ennemis de l'Algérie et de l'Islam, ont commencé à viser les citoyens. Dans une seule opération terroriste menée dans la commune de Ramka (wilaya de Relizane), les groupes armés ont massacré plus de 1100 hommes, femmes et enfants. En plein mois de Ramadhan et dans la nuit du 2 à 3 janvier 1998, les terroristes, munis de kalachnikov, et de fusils à canon scié appelé «mahchoucha», s'étaient mis à tirer sur tout ce qui bougeait, achevant à la hache et à l'arme blanche ceux qui agonisaient.
Même les animaux n'ont pas échappés à la haine et à la barbarie de ces monstres, ennemis de l'Algérie et de sa sainte religion l'Islam. Des moutons, des bêtes de somme, des chèvres, des poules... ont été éventrés. Les sacrifices des forces de sécurité (tous corps confondus), ainsi que l'apport précieux des groupes d'auto-défense issus de la population ont raison, enfin, sur ces hordes criminelles. été très bénéfique dans la lutte antiterroriste. Ces groupes armés, soutenus de l'extérieur, ne sont plus qu'un mauvaix souvenir pour une nation en quête de paix et de progrès.
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