Algérie - A la une

«Nous devons parvenir à une solution politique»



De notre envoyé spécial à Batna, Abdelhalim BenyellèsLe meeting du candidat Abdelaziz Belaïd, hier à Batna, n'a pas suscité les remous vécus la veille à Sétif où les manifestants avaient tenté d'empêcher la tenue de son meeting et où il a fallu l'intervention des forces antiémeutes pour disperser les foules. Dans le meeting d'hier, la démarche du discours n'a différé en rien des précédents, à savoir une introduction d'éloges sur les figures emblématiques de la région, le rappel de ses richesses, les problèmes vécus par les citoyens, des solutions préconisées, un bref retour sur les failles de la gestion antérieure du pays et, enfin, la dénonciation de l'ingérence dans les affaires intérieures de l'Algérie du Parlement européen.
Pour sa deuxième sortie à l'est du pays, Abdelaziz Belaïd, dans son fief, n'a pas eu de mal à organiser son meeting et tenter de convaincre ses partisans de la consistance de son programme mais sans pour autant susciter l'engouement populaire escompté, pour le natif de Marouana, à quelques kilomètres seulement de Batna.
Le candidat à la présidentielle a appelé la population des Aurès à l'union nationale d'abord. Mais il appellera également au dialogue national, «source d'espoir», afin de trouver des solutions à tous les problèmes. Saluant au passage le rôle de l'ANP pour le maintien de la sécurité du pays, il enchaînera : «L'Algérie est en danger, et la seule solution est l'élection présidentielle.» «Nous devons parvenir à une solution politique», a-t-il fait savoir à l'occasion. Cette plate-forme politique est la source de la l'indépendance de la justice, l'économie, la confiance en soi, la liberté de la presse, a-t-il ajouté dans les détails.
S'attaquant aux gestionnaires du pays, il dira qu'ils ont pillé le pays et détourné l'argent du peuple. Abdelaziz Belaïd a appelé la population à rappeler «à tout le monde les bienfaits des élections». Et pour étayer ses propos sur l'importance des élections du 12 décembre, il rappellera l'ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de l'Algérie. Le candidat a promis, par la suite, d'ouvrir un débat avec tous les Algériens, «sans exception».
Un appel qui est intervenu, vraisemblablement quand un groupe de perturbateurs dans la salle ont scandé «non aux élections», mais vite chassés par les organisateurs.
Le président du Front national a réitéré, encore une fois, hier, à Batna, que «l'Algérie se libérera une deuxième fois le 12 décembre». Et ,pour appeler à aller voter massivement et pour son compte, Abdelaziz Belaïd a été direct : «Je suis convaincu que je serai le Président de l'Algérie.»
A. B.
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