Noureddine Deham

«Je savais que j’allais réussir en Allemagne» Profitant de la trêve qu’observe le championnat allemand, Noureddine Deham est actuellement à Oran. Il nous parle de sa nouvelle expérience professionnelle. - Vous êtes, depuis quelques jours, en Algérie. Qu’est-ce que cela vous fait-il en vous se retrempant dans l’ambiance du pays ? - En bien ! Ca me fait vraiment du bien. Cette ambiance me manque terriblement. J’attendais, d’ailleurs, avec impatience, la trêve pour rentrer au pays, ne serait-ce que pour passer quelques jours auprès des miens. Aussi, ce voyage s’impose vu que je vais fêter un événement majeur de ma vie. Dans les prochains jours, je vais tout simplement convoler en justes noces. - Félicitations alors ! Dites-nous qu’avez vous appris durant les premiers six mois de votre nouvelle expérience professionnelle? - Beaucoup de choses. Je commence à apprendre, maintenant, que pour devenir un joueur professionnel, il faudra faire beaucoup de sacrifices. Dans ce monde du professionnalisme, on ne passe pas la plupart du temps à réclamer son argent, comme chez le cas chez nous, mais plutôt à bosser.- Malgré cela, vous vous êtes quand même imposé au sein de votre club allemand, le Kaïserslautern. - Dieu merci, je n’ai pas à me plaindre à ce sujet. Croyez-moi, j’avais confiance en mes capacités et je savais que j’allais réussir avec cette équipe même si j’étais persuadé que ça n’allait pas être une mince affaire. - Parlez-nous de vos performances durant la première partie du championnat. - Eh bien, j’ai participé à la majorité des rencontres avec mon équipe en tant que titulaire. J’ai inscrit jusque-là sept (7) buts, ce qui m’a permis de terminer troisième au classement des meilleurs buteurs. C’est la position qu’occupe aussi mon club au classement général. On est bien parti donc pour accéder en première division puisque les trois premiers, en fin du parcours, auront droit de jouer dans la cour des grands, la saison prochaine. - Suivez-vous le parcours de notre ancien club, le MCA? - Oui, je le suis mais en parlant du MCA, je profite de l’occasion pour dire que je suis, quelque peu, déçu par les dirigeants. Tous mes anciens coéquipiers avec qui j’ai gagné le dernier trophée de la coupe d’Algérie ont eu droit à une voiture en guise de prime, comme on nous l’avait promis dans son temps, sauf moi. J’ai pris attache avec les dirigeants pour réclamer un droit que je trouve légitime mais on m’a demandé de patienter. J’espère que ces dirigeants tiendront promesse.