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Nouar Larbi au forum de Liberté



Nouar Larbi au forum de Liberté
L'arrêt de la grève du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapest) n'est pas à l'ordre du jour. «Il revient aux hautes autorités du pays de satisfaire nos revendications.La solution ne pourra venir que d'elles, puisque nous savons que la tutelle n'a pas de pouvoir décisionnel en la matière», a plaidé, hier, Nouar Larbi, coordinateur national du Cnapest, invité du forum de Liberté. Et sans un engagement «concret» de la part des «autorités compétentes, dont le ministère des Finances et la direction générale de la Fonction publique», un retour à la normale semble des plus compromis. «Seuls les adhérents peuvent voter l'arrêt de la grève, et sans garantie, ils ne le feront pas», dit-il.Durant son intervention, le syndicaliste est revenu sur la création du Cnapest et sur sa composition. «Nous comptons jusqu'à présent 80 000 adhérents, majoritairement dans le secondaire, mais nous nous élargissons de plus en plus dans le moyen et le primaire», énumère-t-il.Et, tandis que le débrayage du syndicat a bouclé hier sa première semaine, une guerre médiatique s'est enclenchée, à coups de taux de suivi et de déclarations accusatrices.Il estime, d'ailleurs, sur le fait qu'il y a «tentative de diabolisation et de désinformation» autour du mouvement de protestation du Cnapest, «en ce qui concerne, par exemple, nos revendications. La révision du statut particulier ne fait pas partie de notre plateforme, tout comme nous ne demandons pas d'augmentation salariale». Et ce contrairement aux primes de zone, qu'il est impératif de mettre à jour, ajoute-t-il. «La loi prévoit des indemnités à destination des enseignants qui vont travailler dans des zones reculées, dans le sud du pays entre autres.En 1966, ces primes ont été fixées à 10% du salaire de base de l'époque, qui était de 1000 DA. Et même si le salaire de base a depuis augmenté, cette prime est toujours calculée sur la base de 1966», affirme M. Larbi. Concernant une décision de justice déclarant illégale la grève, le syndicaliste la juge «nulle et non avenue. Elle n'a aucune valeur, tout simplement parce que cette décision a été émise à l'encontre d'un syndicat qui n'est pas le nôtre? Oui, ils se sont effectivement trompés dans notre appellation», s'amuse le syndicaliste.





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