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Notre supplément économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : Souriez, vous avez cessé d'être riches… !



Déjà qu'avec 200 milliards de dollars de réserves de change, on nous avertissait que nous n'étions pas riches. On les croyait un peu nos experts ! Mais parfois on se laissait aller aux idées simples et coupables que l'on pourrait y émarger d'une manière ou d'une autre à ces réserves. 200 milliards divisés par 30 millions, cela doit donner un petit quelque chose, n'est-ce pas ! Et puis, vlan ! En plein ramadhan, ne voilà-t-il pas qu'un expert qui vient nous expliquer ces 200 milliards sont déjà distribués et que nous en vivons déjà. Et qu'ils ont été transformés en monnaie nationale. Les réserves de change sont déjà des dinars ! Du coup, les spéculations sur les usages possibles des 200 milliards de dollars tournent à la rêverie pure. Et si les économistes nous expliquaient que nous n'étions pas riches avec 200 milliards de réserves, nous nous retrouvons encore plus pauvres quand on apprend que la seule épargne de l'Etat, sa seule richesse, ce sont les extras qui sont placés dans le Fonds de régulation des recettes. On faisait naïvement l'addition : 200 milliards + 70 milliards… et on rêvait, assis. Sans penser au mouvement et à ces choses triviales comme l'industrie, la diversification, la valeur ajoutée, le travail, pardi. On retombe de haut. On a, au mieux, 70 milliards de dollars ! Une bricole même pour des rêveurs qui se croyaient riches. Voilà que nos rêveries sont à la baisse contrairement à l'inflation qui est à la hausse. On risque de se retrouver à la prochaine rentrée avec une inflation riche à deux chiffres annoncent les mauvais présages. Du coup même la bonne nouvelle de l'excédent de la balance commerciale n'inspire pas des réactions enthousiastes. Des experts constatent que l'économie algérienne se lit sommairement et sans complexité aux seuls paramètres des prix du pétrole et du gaz. Et ce ne sont pas les résultats du recensement économique réalisé par l'ONS qui vont nous remonter le moral. Les experts et économistes c'est peut-être le ramadhan sont sans pitié : on n'a pas d'économie, on a un assemblage de bric et de broc qui s'alimentent aux gazoducs et oléoducs.
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