Algérie

Note de conjoncture de la Banque d?Algérie




Consolidation de la situation financière La solidité de la situation financière et monétaire de l?Algérie s?est encore consolidée en 2006, a indiqué la Banque d?Algérie (BA) dans sa note de conjoncture pour le deuxième semestre 2006, rendue publique hier. A la différence des exercices précédents, l?année écoulée a été marquée, souligne la banque des banques, par une accélération des remboursements par anticipation de la dette extérieure, en phase avec le renforcement soutenu de la position financière extérieure nette. Bien qu?elles restent très faibles comparées aux exportations des hydrocarbures, les exportations des biens hors hydrocarbures ont augmenté substantiellement en 2006, indique la BA, pour atteindre le milliard de dollars contre 0,74 milliard de dollars en 2005. Malgré l?augmentation des entrées de capitaux au titre des investissements directs étrangers (0,6 milliard de dollars), le compte capital de la balance des paiements a connu un élargissement de son déficit au cours de l?année 2006, principalement au second et au quatrième trimestres, sous l?effet de forts remboursements par anticipation. Côté gestion des risques et contrôle interne, la Banque centrale relève que le risque opérationnel des banques de la place reste « élevé », malgré la modernisation de l?infrastructure des systèmes de paiements au cours de l?année 2006. En effet, note la BA, suite au renforcement de la supervision des banques par les inspecteurs de la Banque d?Algérie, qui a révélé des insuffisances en matière de gestion des risques bancaires, notamment en termes de forte concentration des crédits, la commission bancaire a engagé, au second semestre 2006, l?évaluation des résultats des audits externes institutionnels et financiers des banques publiques réalisés par des cabinets internationaux. L?année 2006, note le rapport de conjoncture, s?est également distinguée par l?enregistrement d?un nouveau record pour les réserves officielles de change détenues par la Banque d?Algérie et qui ont atteint 77,78 milliards de dollars à fin décembre 2006. Un montant qui représente plus de trois années d?importations des biens et services. Cette accumulation soutenue de réserves de change constitue, note la BA, en plus du faible encours de la dette extérieure atteint à fin 2006, un élément de sécurité important pour l?économie nationale contre d?éventuels « chocs externes ». Le niveau actuel des réserves de change représente par ailleurs 68% du PIB de l?année 2006, autrement dit, plus des deux tiers du revenu national pour cette année. La Banque centrale souligne que les intérêts perçus sur les placements des réserves de change par la Banque d?Algérie augmentent progressivement et améliorent la balance des revenus des facteurs. Leur effet a été significatif en 2006, plus particulièrement au second semestre. La gestion de ces réserves de change, indique l?autorité monétaire, se fait selon les règles et normes propres aux banques centrales et en faisant face à la volatilité sur les marchés financiers internationaux.
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