Algérie

«Nos ambitions économiques ont besoin de moyens de soutien» Abdelkrim Harchaoui, député RND, à propos du Centre international des conférences



«Nos ambitions économiques ont besoin de moyens de soutien»                                    Abdelkrim Harchaoui, député RND, à propos du Centre international des conférences
Photo : M. Hacène
Par Badiâa Amarni
L'Algérie a besoin d'infrastructures modernes pour accompagner le développement tous azimuts qui s'y opère. Abdelkrim Harchaoui, député RND (Rassemblement national démocratique) et ancien ministre des Finances, présent à la pose par le président de la République de la première pierre du projet du Centre international des conférences (CIC), a déclaré qu'aujourd'hui, «avec l'interdépendance des marchés et avec toute l'expansion de l'économie mondiale, nous avons quand même besoin d'installations comme celle-ci». Selon lui, même dans les grandes villes algériennes «nous avons besoin d'infrastructures, peut-être pas de cette même dimension, mais du même genre pour pouvoir justement développer des systèmes d'animation politique, économique et financier».Répondant à une question des journalistes sur le grand financement, à savoir les 55 milliards de dinars injectés dans ce projet, M. Harchaoui explique que dans le monde des affaires, comme ça se passe au niveau de l'OMC, au niveau d'institutions financières internationales, «il y a des réunions internationales qui nécessitent des structures d'accueil et des moyens de travail. Ce centre sera réalisé justement pour offrir toutes ces commodités et toutes les conditions nécessaires». Et d'ajouter que ce genre d'infrastructure accompagne l'effort de développement, d'innovation et de progrès, et c'est extrêmement important». Notre interlocuteur avancera l'exemple de Sétif où sera implanté un projet qui est en cours de réalisation. «Ce n'est pas un centre international», dira-t-il, «mais une grande infrastructure pour le monde des affaires, car la ville de Sétif a des ambitions économiques, et c'est très intéressant». A Oran, poursuit-il, «ce qu'a réalisé Sonatrach est quand même quelque chose d'extrêmement important, et ça va être rentabilisé à l'avenir».Insistant encore sur l'intérêt de ce projet d'envergure, l'ancien ministre des Finances a souligné : «Nos ambitions économiques ont besoin de moyens de soutien». Or, l'Algérie n'a même pas ces moyens au plan de l'accueil, tient-il à rappeler. «Nous sommes très en retard dans l'hôtellerie, notamment l'hébergement, et nous n'avons pas suffisamment de moyens en dehors d'Alger», déclare encore ce député RND reconnaissant que «ces structures existent un peu à Oran, mais le reste du pays n'en est pas doté». D'où la nécessité, selon lui, de doter «de façon équilibrée toute l'Algérie en ces moyens pour accompagner l'économie nationale». Rappelons que le CIC est implanté au Club des Pins dans la commune de Chéraga et sera opérationnel à partir de 2013.


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