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« Noces de sang », de Ziani Cherif Ayad, ouvre le bal



« Noces de sang », de Ziani Cherif Ayad, ouvre le bal
Le secrétaire général de la wilaya d'Annaba, Mustapha Limani, se déclare : « J'ai suivi les précédentes éditions, je pense que celle-ci sera meilleure » Pour sa part, Mme Sakina Mekkiou, connue sous son nom d'artiste Sonia, a mis l'accent sur l'intérêt et l'importance de ce festival dont « le but est de mettre en valeurces femmes qui créent ». Pour rappel, 12 pièces concourent à ce festival, à savoir « Nissa El Madina » du Théâtre régional de Constantine, « Riq Chitane » de la coopérative culturelle des arts dramatiques « Sarkht Roukh » de Tamanrasset, « Mona Louisa » du Théâtre régional de Batna, « Istidrak Haraga » de l'association culturelle des jeunes « El Merdjajou » d'Oran, « Yema » du Théâtre régional de Skikda, « Loi 146 » de la coopérative « Banat Houa » de Bejaia, « Maessat saïda » du Théâtre régional d'Oum El Bouaghi, « Imraa bi raessayne » de l'association « Forsane » des productions artistiques de Saïda, « Ibn Batouta » du Théâtre régional de Bejaia, « El Makhloue » de la coopérative artistique du Théâtre national d'Alger, « Rachda Oua akhaouatouha » du Théâtre régional de Tizi Ouzou, « Ouache n'ssamih » de la coopérative culturelle des arts dramatiques de Batna. Le Festival du théâtre national de la création féminine d'Annaba est venu répondre à la nécessité de mettre en valeur les productions des artistes algériennes qui s'impliquent chaque année davantage dans la vie culturelle nationale. Tout l'intérêt est là. Malgré le froid glacial, le public a répondu présent. Il a suivi le déroulement de la pièce « Arss ed dem » (Noces de sang), l'une des pièces de théâtre centrales de l'?uvre de l'Espagnol Federico García Lorca, mise en scène par Ziani Cherif Ayad. Ce drame s'inspire de la vie traditionnelle des villages andalous. C'est l'histoire tragique d'une passion impossible mais irrépressible, dans la société fermée d'une petite bourgade. Elle illustre les éléments essentiels de l'?uvre de Lorca, notamment son attachement à la terre et au peuple andalous, ainsi que son attrait avec le fantastique issu de ses liens avec le surréalisme. Une noce se prépare dans un village. L'épilogue est marqué par la disparition tragique de deux personnages : Léonard, marié et père d'un jeune garçon, qui est resté amoureux de son ancienne fiancée, et d'un jeune homme qui s'apprête à épouser sa dulcinée. Scindée en trois actes, vingt comédiens prennent part à cette nouvelle pièce de théâtre, dont Lydia Larini, Mohamed Hadri, Ismahane Ferfare, Djamel Dendane, Raja Houari, Sami Gharissi, Michou, Mouna Bensoltane, Feriel Chorfi, Faten Kettar, Djallal Daroui et Nabil Rahmani. Tous les ingrédients d'une parfaite symbiose existent : une présence bônoise jamais démentie, des talents confirmés et une remarquable narration. C'est là tout l'art de Ziani Cherif Ayad et son équipe, offrant certainement le spectacle le plus complet de cette saison théâtrale qui est le fruit du travail, du courage et de la persévérance. L'ensemble des critiques s'accordent à souligner la pureté du style théâtral « fluide, harmonieux et coloré ». Récit flamboyant d'une souffrance incandescente.




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