Algérie - A la une

Net recul du déficit commercial




Les exportations algériennes ont augmenté à 7,101 milliards de dollars (mds/usd) en janvier et février de l'année en cours contre 5,67 mds/usd à la même période de 2017. Ces chiffres font apparaître une hausse de 25,24% correspondant à une augmentation de 1,431 mds/usd, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).Les importations et les exportations algériennes se sont ainsi rapprochées de l'équilibre lors des deux premiers mois de 2018, avec un déficit commercial de 97 millions/dollars, contre un déficit de 2,33 mds/usd sur la même période de 2017, accusant une baisse de 2,23 mds/usd (-96%) indique le Cnis.
Les importations ont reculé à 7,198 contre 8,002 mds/usd, en baisse de 804 millions/dollars (-10,05%).
Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 99% durant les deux premiers mois de 2018, contre 71% à la même période de l`année précédente. Les hydrocarbures ont représenté, comme de coutume, l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger, pendant la période ciblée avec 94,2% du volume global des exportations, en s'établissant à 6,689 mds/usd contre 5,42 mds/usd en janvier et février 2017, soit une hausse de 1,27 md/usd (+23,41%). Toujours marginales, les exportations hors hydrocarbures se sont établies à 412 millions/usd durant la même période pour atteindre 5,8% du volume global des exportations, s'inscrivant en hausse de près de 65% par rapport à la même période de 2017. Les exportations hors hydrocarbures étaient composées de demi-produits avec 333 millions/usd contre 192 millions/usd en 2017, de biens alimentaires avec 55 millions/usd (41 millions), de biens d'équipement industriels avec 11 millions/usd (6 millions), de produits bruts avec 9 millions/usd (8 millions) et de biens de consommation non alimentaires avec 4 millions/usd (contre 3 millions). Il est à relever, dans le bilan du Cnis, que les importations des carburants sont en recul de près de 40%. Pour ce qui est des autres importations, la quasi-totalité des groupes de produits a enregistré un recul à la seule exception de celui des demi-produits qui a connu une augmentation de 16,06% en s'établissant à 1,88 mds/usd contre 1,62 durant la même période de 2017. En revanche, la facture d'importation du Groupe énergie et lubrifiants (carburants) a enregistré un net recul en s'établissant à
154 millions/dollars contre 255 millions
(-39,61%). Dans une même tendance, les importations du Groupe des biens d'équipements agricoles se sont établies à 72 millions/usd contre 111 millions (-35,14%) alors que celles du Groupe biens d'équipements industriels se sont chiffrées à 2,23 mds/usd contre 2,88 (-22,56%). Des baisses ont également été relevées pour le Groupe des biens alimentaires dont les importations ont atteint 1,48 md/usd contre 1,53 md (-3,46%), pour les biens de consommations non alimentaires à 1,08 md/usd (1,30)soit -16,53%, et les produits bruts à 293 millions/usd contre 301 millions (-2,7%). En termes de mode de financement des importations, sur les 7,198 mds/usd des biens importés, un montant global de 4,15 mds/usd a été payé cash. Les lignes de crédit ont financé un montant de 2,86 mds/usd, tandis que le reste des importations a été couvert par le recours à d'autres moyens de paiement pour un montant de 184 millions/usd. Il y a lieu de signaler qu'aucune importation n'a été payée par les comptes devises propres des importateurs.


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