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Nedjma brille toujours...



Nedjma brille toujours...
Les activités commémoratives du vingt-cinquième anniversaires de la mort de Kateb Yacine sont déjà en cours à travers quelques régions du territoire national.Les activités commémoratives du vingt-cinquième anniversaires de la mort de Kateb Yacine sont déjà en cours à travers quelques régions du territoire national.Comme chaque année, le mois d'octobre ne passe pas inaperçu, particulièrement la fin de mois qui coïncide avec la date de ce triste anniversaire. Cette date est également l'occasion de revisiter et de faire découvrir aux futures générations, ce pionnier de la littérature d'expression française.A juste titre, la wilaya de Tizi-Ouzou, à l'instar des wilayas du pays s'apprêtent à accueillir cette date pour que nul n'oublie, avec un programme assez riche et varié qui consiste en une riche exposition murale retraçant la vie et l'oeuvre de Kateb Yacine, des projections et des conférences. Le théâtre régional de Tizi-Ouzou, qui porte son nom, sera, pour sa part au rendez-vous avec une pièce de théâtre qui sera interprétée par des comédiens de deux différentes générations.La première est celle qui l'a accompagné durant son parcours à l'instar de Mario qui assure d'ailleurs la mise en scène et Merzouk Debza pour ne citer que ceux-là. Pour les comédiens de la nouvelle génération, elle consiste en de jeunes comédiens issus de l'association Hamid-Aït-Tayeb d'Iferhounene. A noter que cette oeuvre, signée par mario, est le montage de quelques pieces dejà montées par le père de Nedjma telles que, Mohamed prend ta valise, La Palestine trahie et d'autres... Il y a lieu de souligner qu'un peu partout, d'autres activités commémoratives sont au menu cette année. Elles sont initiées principalement par les associations.Chaque année, la date du 29 octobre ne passe pas inaperçu et ce, depuis 1989, preuve, s'il en est besoin, que la population n'est pas près d'oublier l'homme qui a sacrifié sa vie pour ses idées émancipatrices, voire révolutionnaires et pour sa culture ancestrale.L'Université de Guelma, à son tour, en partenariat avec l'association Promotion tourisme et Action culturelle, est au rendez-vous en accueillant le colloque : « Etude kétébienne : une esthétique de la modernité et une épistémologie ». La participation des universitaires sera doublée d'une présence non moins instructive et importante de trois écrivains algériens de renommée internationale :Ben Ammar Mediène l'ami intime de Kateb, Rachid Boudjedra l'épigone dissident de Kateb et Wassini Laaredj un symbole éloquent de l'influence katébienne sur les écrivains arabes. Il est l'un des piliers de la littérature algérienne. Kateb Yacine, instruit dans la langue du colonisateur, considérait la langue française comme le « butin de guerre » des Algériens. « L'usage de la langue française ne signifie pas qu'on soit l'agent d'une puissance étrangère, et j'écris en français pour dire aux Français que je ne suis pas français », déclarait-il en 1966.Considéré comme l'un des fondateurs de la littérature maghrébine moderne en langue française, Kateb Yacine, militant anticolonialiste, a également écrit en arabe et en berbère.Il a, dans son oeuvre, voulu traduire l'identité et les aspirations profondes de son peuple. Kateb Yacine est né en 1929 à Constantine, dans l'est de l'Algérie. Son père avait une double culture, française et musulmane. Après l'école coranique, il entre au lycée français. Il participe, à Sétif, à 15 ans (en 1945), à la grande manifestation des musulmans algériens contre la situation qui leur est imposée par le pouvoir colonial français. Kateb est alors arrêté et emprisonné quatre mois.Il ne peut pas reprendre ses études et se rend à Annaba, puis en France. De retour en Algérie, en 1948, il entre au quotidien Alger Républicain et y reste jusqu'en 1951. Il est alors docker, puis il revient en France où il exerce divers métiers. Il publie son premier roman et part à l'étranger (Italie, Tunisie, Belgique, Allemagne...). Ensuite, il poursuivra ses voyages avec les tournées de ses différents spectacles. Il est généralement considéré comme l'un des fondateurs de la littérature maghrébine moderne de langue française, initiateur aussi du renouveau du théâtre algérien en arabe parlé. Il meurt de leucémie à Grenoble en octobre 1989.Comme chaque année, le mois d'octobre ne passe pas inaperçu, particulièrement la fin de mois qui coïncide avec la date de ce triste anniversaire. Cette date est également l'occasion de revisiter et de faire découvrir aux futures générations, ce pionnier de la littérature d'expression française.A juste titre, la wilaya de Tizi-Ouzou, à l'instar des wilayas du pays s'apprêtent à accueillir cette date pour que nul n'oublie, avec un programme assez riche et varié qui consiste en une riche exposition murale retraçant la vie et l'oeuvre de Kateb Yacine, des projections et des conférences. Le théâtre régional de Tizi-Ouzou, qui porte son nom, sera, pour sa part au rendez-vous avec une pièce de théâtre qui sera interprétée par des comédiens de deux différentes générations.La première est celle qui l'a accompagné durant son parcours à l'instar de Mario qui assure d'ailleurs la mise en scène et Merzouk Debza pour ne citer que ceux-là. Pour les comédiens de la nouvelle génération, elle consiste en de jeunes comédiens issus de l'association Hamid-Aït-Tayeb d'Iferhounene. A noter que cette oeuvre, signée par mario, est le montage de quelques pieces dejà montées par le père de Nedjma telles que, Mohamed prend ta valise, La Palestine trahie et d'autres... Il y a lieu de souligner qu'un peu partout, d'autres activités commémoratives sont au menu cette année. Elles sont initiées principalement par les associations.Chaque année, la date du 29 octobre ne passe pas inaperçu et ce, depuis 1989, preuve, s'il en est besoin, que la population n'est pas près d'oublier l'homme qui a sacrifié sa vie pour ses idées émancipatrices, voire révolutionnaires et pour sa culture ancestrale.L'Université de Guelma, à son tour, en partenariat avec l'association Promotion tourisme et Action culturelle, est au rendez-vous en accueillant le colloque : « Etude kétébienne : une esthétique de la modernité et une épistémologie ». La participation des universitaires sera doublée d'une présence non moins instructive et importante de trois écrivains algériens de renommée internationale :Ben Ammar Mediène l'ami intime de Kateb, Rachid Boudjedra l'épigone dissident de Kateb et Wassini Laaredj un symbole éloquent de l'influence katébienne sur les écrivains arabes. Il est l'un des piliers de la littérature algérienne. Kateb Yacine, instruit dans la langue du colonisateur, considérait la langue française comme le « butin de guerre » des Algériens. « L'usage de la langue française ne signifie pas qu'on soit l'agent d'une puissance étrangère, et j'écris en français pour dire aux Français que je ne suis pas français », déclarait-il en 1966.Considéré comme l'un des fondateurs de la littérature maghrébine moderne en langue française, Kateb Yacine, militant anticolonialiste, a également écrit en arabe et en berbère.Il a, dans son oeuvre, voulu traduire l'identité et les aspirations profondes de son peuple. Kateb Yacine est né en 1929 à Constantine, dans l'est de l'Algérie. Son père avait une double culture, française et musulmane. Après l'école coranique, il entre au lycée français. Il participe, à Sétif, à 15 ans (en 1945), à la grande manifestation des musulmans algériens contre la situation qui leur est imposée par le pouvoir colonial français. Kateb est alors arrêté et emprisonné quatre mois.Il ne peut pas reprendre ses études et se rend à Annaba, puis en France. De retour en Algérie, en 1948, il entre au quotidien Alger Républicain et y reste jusqu'en 1951. Il est alors docker, puis il revient en France où il exerce divers métiers. Il publie son premier roman et part à l'étranger (Italie, Tunisie, Belgique, Allemagne...). Ensuite, il poursuivra ses voyages avec les tournées de ses différents spectacles. Il est généralement considéré comme l'un des fondateurs de la littérature maghrébine moderne de langue française, initiateur aussi du renouveau du théâtre algérien en arabe parlé. Il meurt de leucémie à Grenoble en octobre 1989.




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