Algérie

Naissance du code de bonne gouvernance




Les entreprises algériennes s'offrent un code de bonne gouvernance. Initié par le Forum des chefs d'entreprise (FCE), ce code de gouvernance n'est pas une « procédure administrative », mais représente « un engagement des entreprises privées afin de consolider leur crédibilité et leur compétitivité », a expliqué hier le ministre de la Petite et Moyenne entreprises (PME) et de l'Artisanat, Mustapha Benbada. Ce code aspire « à mettre en place une relation de confiance entre les entreprises et les banques ». La méfiance des banques à l'égard des entreprises « s'explique, selon lui, par l'absence d'une telle organisation ». « Les entreprises en Algérie sont familiales, fermées sur elles-mêmes et gérées de manière traditionnelle », a-t-il fait valoir. « Soutenant la nécessité » d'avoir un vaste tissu d'entreprises créatrices de richesses et d'emplois, le ministre a appelé ces mêmes entreprises à « apporter un changement radical dans leurs outils de gestion ». M. Benbada n'a pas manqué de dire que « les pratiques bancaires et fiscales (') influencent négativement l'activité des entreprises ». « L'image de l'entreprise algérienne n'encourage pas les banques et les investisseurs à les accompagner », a-t-il observé. Il considère que les efforts, pour alléger la pression fiscale, moderniser l'administration des Impôts et celle des Douanes, doivent se poursuivre au même titre que la modernisation des mécanismes d'octroi de crédits bancaires.Réda Hamiani, président du FCE, a affirmé, pour sa part, que « les entreprises privées doivent changer leur méthode de gestion pour être plus compétitives », en exhortant les dirigeants d'entreprises privées à adhérer pleinement à ce code. Présentant les contours du code en question, Ali Harbi, membre de la TASK Force Goal 2008, du nom de l'équipe à l'origine de l'élaboration des textes du même code, a souligné que celui-ci intègre « le respect des principes d'équité, de transparence, de responsabilité et d'imputabilité des entreprises ». Lies Kerrar, également membre de la Task Force Goal 2008, a présenté le projet de la maison de l'entreprise algérienne qui, selon lui, « aura la tâche de faire pérenniser le code algérien de bonne gouvernance et d'accompagner les entreprises, qui veulent y adhérer ».
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