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Nacer Ouahrani. P/APC



Nacer Ouahrani. P/APC
Que pouvez-vous dire à propos de l'état du réseau routier de la ville'On ne doit pas se voiler la face, les routes de l'agglomération se trouvent dans un état lamentable. Comme un malheur n'arrive jamais seul, les dernières intempéries ont donné le coup de grâce au réseau routier qui demeure notre axe propriétaire. Pour colmater les brèches, des nids de pouls, la municipalité vient de dégager une enveloppe de 15 millions de dinars pour l'acquisition de 2000 tonnes de bitume. Pour l'aménagement et réhabilitation de 17 Km, un autre montant de 230 millions de dinars sera prochainement injecté.Je dois par ailleurs ouvrir une parenthèse concernant l'éclairage public, défaillant dans bon nombre d'endroits. Une enveloppe de 200 millions vient d'être allouée à cette opération devant toucher tous les points de la ville. Néanmoins, les contraignantes procédures administratives qui prennent parfois de longs mois, sont pour beaucoup dans les retards enregistrés par les différentes actions initiées.Le problème du ramassage des ordures ménagères est à chaque fois remis sur la table?La critique est simple et aisée à la fois. Avant de porter un jugement de valeur sur l'action de l'assemblée qui n'a pas le plus souvent les coudées franches, on doit à mon sens connaître tous les éléments. Pour venir à bout quotidiennement de plus de 300 tonnes de déchets, on a besoin d'une grande «flotte». Prenant à bras le corps ce problème, la commune décide en 2013, d'acquérir 16 bennes tasseuses. Une enveloppe de 250 millions de dinars.Un contrat est paraphé avec la SNVI (Société Nationale de Véhicules Industriels) qui s'engage à nous livrer quatre engins à chaque trimestre. Malheureusement, l'accord n'a pas été respecté par notre partenaire qui n'a livré que 3 bennes. Devant une telle situation, le contrat qui a expiré en septembre 2014, n'a pas été renouvelé.Ce contre temps nous oblige à voir ailleurs puisque on va tout entreprendre pour acquérir prochainement 15 bennes. On doit en outre savoir que la surexploitation de notre parc roulant est la principale cause de la panne de 20 camions, à l'arrêt actuellement. Les procédures administratives notamment le code des marchés nous empêchent d'acheter des pièces de rechange dont le montant dépasse parfois les 8 millions de dinars. C'est facile de critiquer mais on doit auparavant connaitre nos difficultésLes procédures portent-elles préjudices à la crédibilité des institutions 'Tout le monde est d'accord pour que non seulement les choses changent mais évoluent pour l'intérêt de toute la collectivité, pénalisée par la bureaucratie qui nous freine. Même si on ne va pas régler aussi facilement tous les problèmes bureaucratiques, la solution passe par la mise en place des EPIC (Etablissement Public Industriel à Caractère Commercial). Autonomes, ces entreprises qui ne sont pas soumises à certaines contraintes administratives prendront en charge le volet du ramassage des ordures ménagères, l'éclairage public et l'entretien du réseau routier, l'entretien des espaces verts, des installations sportives. Pour une bonne gestion des affaires de la collectivité qui n'a pas de problèmes financiers, le passage à l'EPIC est non seulement un passage incontournable mais une bonne solutionOù en êtes-vous avec le stade Guessab et l'école des frères Berchi, fermés depuis de longs mois 'Partie intégrante du patrimoine de la cité, l'école des frères Berchi, exige pour sa rénovation plus de 110 millions de dinars. Nécessitant une certaine technicité, l'opération n'est en aucune façon une réhabilitation ordinaire. La commune qui doit en outre réhabiliter 84 autres écoles attend une enveloppe financière pour pouvoir lancer les travaux nécessitant à bas mot plus de 200 millions de dinars. Après une période de flottement, les travaux au stade Mohamed Guessab qui a été transformé en un petit complexe sportif, avancent bien. Le terrain de football sera fonctionnel avant la fin du 1er semestre de l'année en cours.




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