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NAÂMA
Le premier responsable de la wilaya, M. Mohamed Hadjar, fraîchement installé à la tête de la wilaya de Naâma, a inauguré sa première sortie à Aïn-Séfra, où il a présidé les cérémonies officielles de la commémoration de la journée du Moudjahid, relative aux faits marquants des deux anniversaires de l'offensive généralisée du Nord-Constantinois en 1955 et le Congrès de la Soummam en 1956.Un riche programme commémorant cette date symbolique a été élaboré et mis en exécution en présence de la famille révolutionnaire (anciens moudjahidine et enfants de chouhada) ainsi que les élus locaux, les autorités militaires et civiles. Au camp de torture de la Dzira, les responsables de la wilaya ont procédé à la levée des couleurs nationales et au recueillement à la mémoire des chouhada tombés au champ d'honneur, suivis par la lecture de la Fatiha et une intervention d'un des rescapés torturés de ce camp.L'occasion était aussi l'inauguration de deux placettes publiques et une administration regroupant plusieurs services relevant de la DSP (établissement de la santé), alors que la cérémonie a été clèturée à la salle de cinéma Mzi où plusieurs moudjahidine et fils de chahid ont été honorés.Revenons à ce camp de torture de la Dzira, qui reste l'un des douloureux «mauvais souvenirs», comme en témoignent les torturés-rescapés encore en vie : Abdelkader Benkacimi, Hamou Abdeldjebar, Hadj Laredj Gordo, Boudjemaâ Fellah, et bien d'autres”? qui ont subi les atrocités extrêmes du colonialisme, et bien d'autres, de leur vivant, ont laissé des témoignages à l'exemple des défunts Belhadj Alla et Hadj Abdellah Bouchetata.En voici le résumé de ce qui s'est passé un certain été 1960. Le génocide : «Le drame se déclencha à Aïn-Séfra au lieu-dit la Dzira, situé au bas des grandes dunes dominées par le géant Djebel Mekhter, lieu distant de quelques encablures du centre-ville, cerclé par deux barrages, l'un miné et l'autre électrifié. La Dzira verdoyante devenue un camp de torture et de mort et les dunes lieu d'enfouissement des martyrs. Un camp spécialement aménagé pour les tortures et dont l'auteur et fondateur n'est autre que le sinistre colonel Deseze (ancien putchiste), commandant la 2e Région, avec la complicité pleine et entière du commandant Met chef d'état-major, le capitaine Camus chef du 2e bureau, le sergent-chef Cadars (ancien collaborateur de Vichy), les délégués à la torture: le lieutenant Jutiez, chef de camp, le lieutenant Fouchet, le traître et criminel lieutenant D. A. (algérien), le sous-lieutenant Martin du 17e Régiment, les gendarmes Lefloch, Attelyn, Ferrer et les nombreux auxiliaires et chiens policiers. Camp tenu dans le secret total, et ce, pour mener à terme la sale et criminelle besogne contre les moudjahidine de l'intérieur du pays et de la population locale. Le rudoiement perpétré au camp, dont l'intensité dramatique est telle, qu'on tremble au plus profond de son être devant l'horreur des massacres, des liquidations, de la soif, de la faim, et de la folie et aux pratiques obscènes, brûlures et électrisation des parties génitales, la pratique ignominieuse de la bouteille, corps nu fixé sur une longueur de bois à l'aide d'une corde de la cheville au cou ; la pendaison bras pendants, la mise au soleil de corps nu, les mains sur la tête (sous l'effrayant soleil d'été) ; la mise dans le puits, pieds et poings liés, la bastonnade “aveugle”, le supplice de la nuit : brique pesant 25 à 30 kg sur le dos jusqu'au matin ; paroles, termes injurieux. Nul ne saurait rester insensible devant pareilles atrocités particulièrement odieuses qui n'ont rien à envier à ceux des camps nazis et sionistes, témoignent ces rescapés. Le génocide perpétré par le colonialisme au camp de la Dzira-Aïn-Séfra peut être compté parmi les dates les plus marquantes de l'histoire du FLN/ALN, et celles de l'histoire de la Révolution algérienne. Une révolution de tout un peuple.» Gloire à nos martyrs.Les pompiers au secours d'un”? chat !C'est peut-être l'un des rares gestes que les éléments de la Protection civile de Aïn-Séfra ont entrepris pour sauver un être... animal.II s'agit, en effet, d'un petit félin, victime d'une fracture à la patte causée par un accident de la circulation.Le chat, donc, a été pris en charge par les pompiers, qui l'ont soigné et lui ont placé une attelle en plâtre sur sa patte.Un geste qui a sauvé cette bête domestique, salué par les citoyens.


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