Algérie

Multiplication Des Allergies Et Des Microbes L’air De Plus En Plus Pollue A Oran


Multiplication Des Allergies Et Des Microbes L’air De Plus En Plus Pollue A Oran
Depuis quelques années déjà, le rythme des travaux en tous genres qui ont eu lieu à Oran à travers la multitude de chantiers à ciel ouvert, s'est sensiblement accru pour se multiplier par dix.
Au-delà de la satisfaction de voir la capitale de l'ouest du pays se développer au même titre que les autres grandes métropoles do la Méditerranée, il y a cependant l'autre face de la pièce, à savoir les nuisances qui en découlent. Jamais la ville d'Oran n'a été aussi encombrée, que depuis ces dix dernières années, par la prolifération de projets d'infrastructures et de transport, qui génèrent près de 90% de la pollution de l'air, sans oublier la présence des ordures que l'on peine, assez souvent, a enlever et qui sont source de contamination de microbes et de maladies infectieuses.
Avec l'arrivée de la saison froide, les germes sont mieux conservés et se multiplient pour rester en suspend dans l'air plus longtemps et se propagent de manière plus prompt sur tout ce qui se trouve exposé à l'air libre à commencer par les personnes à la santé fragile ou allergiques aux caprices du climat, tels que les enfants, les vieillards, les malades, mais aussi les aliments, par qui très souvent transite l'élément qui provoque les infections et maladies.
On sait que par manque de réfrigération, certains produits alimentaires ne peuvent se conserver longuement et deviennent ainsi, sujet aux agressions microbiennes. A commencer par les produits laitiers, la viande et la pâtisserie.
Cependant, il ne faut pas omettre un facteur non moins important, qui favorise, lui aussi, la propagation d'infections sur ces aliments là, et qui est le transport.
En effet, il n'y a qu'à voir comment et de quelle manière sont acheminés les produits, principalement frais et nus, comme le pain, la pâtisserie, les viandes etc...
A commencer par le pain qui est transporté de la boulangerie vers les points de vente, fussent-ils officiels (Dépôts de pain) ou informels sur les trottoirs à l'air libre.
La plupart des revendeurs mettent le pain dans des caissons métalliques conçus en fil de fer et dont les mailles sont très espacées, ce qui expose cette denrée qui constitue l'aliment de base des algériens, à la poussière ambiante, les émanations de gaz carbonique provenant des pots d'échappement des voitures, intempéries (vent, pluie, chaleur, froid.)etc... de plus, le pain passe de main en main plusieurs fois par jour pour finalement se retrouver sur la voie publique proposé à la vente. Malheureusement, ce n'est pas ce seul cas du pain qui est exposé à l'air libre car, beaucoup de boutiques où se vend la pâtisserie, ne fabriquent pas leurs produits sur place et se contentent de ramener leurs gâteaux d'ailleurs, d'où l'utilité du transport dans de tels cas. Si certains, et ils semblent êtres bien peu, couvrent les plateaux de pâtisserie avec des couvercles adaptés en plexi glace ou même en verre, c'est loin d'être le cas de la majorité.
Il en est de même pour tout ce qui est nu comme la « calentica » (purée de pois chiches) que beaucoup transportent dans des conditions d'hygiène critiques et qu'ils vendent également à l'air libre sur les comptoirs des boutiques et autres Kiosques, Tout comme d'ailleurs ces gâteaux à l'image du mille-feuille, madeleines, brioches, chamia etc... que l'on retrouve en vente sur des charrettes, un peu partout, au coins des rues, gares routières, aux alentours des souks et marchés etc... et plus particulièrement aux abords du quartier de Médina El-Djedida.
Quant aux viandes, si la plupart des bouchers possèdent des comptoirs frigos, ce n'est pas le cas des revendeurs à la sauvette qui ont investi ce créneau depuis quelques temps et que l'on retrouve à l'intérieur même des marchés proposant, généralement de la viande blanche, poulet et dinde, exposé à l'air libre.
Parfois, ces produits alimentaires sont exposés à quelques mètres seulement de regards d'égouts, d'ordures, rigoles suintante d'eaux usées etc...ou à proximité des chantiers, soit là où la poussière est très présente. Comme c'est, par exemple le cas, au niveau de l'avenue principale de la cité USTO, Es Sabbah, Eckmùhl, Les Planteurs, Plateau St-Michel, près de l'hôpital, Gambeta, Bir El-Djir, etc... pour ne citer que ces trois endroits.
Enfin, durant les jours de l'Aïd, vu que la plupart des commerces dit - officiels -étaient fermés, le record a été battu en terme de nombre de revendeurs ambulants notamment de pain, qui ont investit la rue. La poussière, l'invasion de mouches attirées par le sang coagulé sur le soi, Ses charognes de peaux et autres trippes inutilisables jetés en plein air par certains citoyens après avoir sacrifié le mouton, les odeurs pestilentielles qui s'en élevaient et les bacs à ordures débordant d'ordures à certains endroits ou les camions de ramassages ne sont pas passé où n'ont pu venir à bout d'une trop grande quantité d'immondices, ajoutent davantage à la nocivité de l'air ambiant, que nous respirons et qui pourrait, à trop forte exposition, entraîner des ennuis de santé plus ou moins graves.
Certes, nous ne n'avons pas encore atteint le stade de certains pays développés, en ce qui concerne la pollution de l'air, mais avec le nombre excessif de véhicules qui circulent et qui dégagent du gaz carbonique, des chantiers qui pullulent avec leurs nuages de poussière, Un vent qui est quasi présent à Oran durant les trois quart de l'année, la saleté partout, le taux d'humidité etc... au train où vont les choses, nous n'en sommes pas bien loin.


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