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Mourir ou disparaître



Mourir ou disparaître
La guerre israélienne contre les Palestiniens de Ghaza n'a pas échappé à la manipulation et aux approches réductrices la transformant en face-à-face Israël-Hamas. Ou encore un Israël exerçant son droit légitime. Eh oui, on en est encore là après bien des guerres, des dizaines, voire des centaines de résolutions et des années de négociations menées sur la base de données historiques aussi précises que l'occupation israélienne et le droit des Palestiniens à un Etat indépendant.Le problème, aujourd'hui, est la négation de ce droit à travers un faisceau de complicités, allant jusqu'à absoudre Israël de ses crimes. L'enjeu est bien là car, encore une fois, il consiste à s'opposer à la satisfaction des droits nationaux du peuple palestinien. Plus clairement et comme il l'a fait en donnant, en 2006, ses voix au mouvement Hamas que l'on savait opposé au processus des négociations mais pas à la paix, le peuple palestinien refusait tout simplement la disparition même sur ses propres terres. Il refusait de renier ses combats et ses acquis pour redevenir un simple matricule auprès d'organisations humanitaires.Tout a été entrepris en ce sens, comme le révèle la longue liste israélienne de produits, activités et espaces interdits aux Palestiniens. A ceux-là l'état de ni guerre ni paix, ou encore l'alternance d'agressions israéliennes et de trêves, jamais de paix durable. Ce qui explique l'échec des tractations menées dernièrement au Caire et rejetées dans le fond par la délégation palestinienne, préférant un règlement durable à une nouvelle trêve. Qui y gagne, qui perd 'La réponse relève de l'évidence. Israël entend demeurer maître d'un jeu qui consiste ? pour lui bien entendu ? à réécrire jusqu'aux résolutions des Nations unies reconnaissant le droit des Palestiniens à un Etat dans le cadre de frontières sûres et reconnues internationalement, alors qu'Israël repousse sans cesse les siennes et viole celles des autres.Voilà pourquoi la guerre israélienne contre Ghaza est sciemment ramenée à des batailles liées à des questions qui n'ont absolument rien à voir avec la nature même du conflit palestinien. Mais autant dire que cette nouvelle guerre de Ghaza ressemble à toutes les précédentes. Il s'agit bien d'une question d'existence, une lutte à laquelle les Palestiniens refusent de renoncer. Le faire c'est mourir ; s'y opposer c'est aussi s'exposer à la mort, mais sans jamais disparaître.Toute la politique israélienne s'inscrit dans cette perspective contrariée par les Palestiniens, malgré une tragique parenthèse des Nations unies lorsque, pendant trois décennies, elles avaient nié jusqu'à l'existence du peuple palestinien, le conflit du Proche-Orient devenant une question de réfugiés comme l'atteste la résolution 242 du Conseil de sécurité de 1967. Que n'a-t-il fallu de luttes pour rétablir la vérité qu'Israël et ses alliés s'acharnent encore une fois à vouloir dénaturer, malgré un discours de paix. Cela suppose préalablement une paix durable. La veut-on vraiment '


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