MOTS POUR MAUX

Si la crise du logement persiste toujours dans notre wilaya, il n'en demeure pas moins que des dizaines de citoyens continuent de protester contre le retard dans la distribution de logements et le fait de ne pas être bénéficiaires pour certains. Un retard qui a fait réagir les populations dans plusieurs communes de la wilaya. Des actions qui perturbent fortement le trafic automobile au niveau des axes routiers, déjà congestionné par la densité du trafic.Des contribuables pénalisés quant à la délivrance de leurs documents administratifs suite à la fermeture des mairies et autres sièges de daïra. Après ces retards, c'est la distribution qui fait rager aussi le postulant. Chaque attribution est synonyme de contestation .Le logement social pose un sérieux problème aux autorités locales. C ?est devenu une rengaine, chaque distribution est synonyme de contestation et d ?émeute. Les exemples ne manquent pas et des mouvements de protestation éclatent lors de chaque opération de distribution dans plusieurs communes pour dénoncer des irrégularités. Les listes établies sont vivement contestées. Des personnes, désespérées, tentent de s ?immoler ou de se jeter du haut des immeubles. Un véritable casse-tête pour les autorités, puisque l ?opération n'est pas une simple sinécure. Un déficit en matière de disponibilité pose un sérieux problème notamment pour l ?ordre public. Faut-il changer aujourd ?hui les modalités et la méthode d ?attribution de ces types de logement' Faut-il être épaulé pour espérer avoir enfin un chez-soi' Une chose est, cependant, sûre. Les autorités locales établissent ces fameuses listes, mais évitent d ?affronter les protestataires et d ?assumer leurs décisions. C ?est toute une instance étatique qui est remise en cause, s'interroge-t-on. Pour leur part, élus et responsables locaux concernés qualifient ces mouvements de protestation de «totalement injustifiés ». D'autres, affirment qu'il y a un problème d'interprétation de la démarche. Mais où se situe le véritable problème, déplore t ?on à l'unanimité. Et l'émeute urbaine est-elle devenue la seule issue d'expression sociale '